Introduction au Soleil Noir
(Centre de l'Agartha)
Dans l’ésotérisme développé au sein des loges germaniques pré 3ème Reich, le centre de l'Agartha est représenté par le soleil noir (origine primordiale de l'énergie du Vril) en opposition au soleil blanc, le gammadion (croix gammée cerclée représentant le soleil que nous connaissons tous). L'un est le savoir oublié, l'autre révélé.
Ce soleil noir est composé de 12 branches, couplé au gammadion ils sont la représentation parfaite de l'ordre naturel terrestre. Le soleil blanc indiquant les 4 saisons (2 solstices et 2 équinoxes). Le soleil noir quant à lui, ses 12 branches représentent les 12 cycles lunaires, les 12 mois de l’année ainsi que les 12 signes zodiacales. Les branches et les creux du soleil noir forment les 24 heures de la révolution terrestre. Si nous insérons ces deux symboles dans une figures en 3D et en comptant le point vernal (point de conjonction de l'écliptique et de l'équateur) comme facteur de calcul, nous pouvons déterminer la date et l'heure sur les 12 x 2160 dernières années.
Le mythe de la Terre creuse
L'Agartha (ou Agarttha, orthographe adoptée par René Guénon, ou Agharta ou Agarthi ou Asgharta) est un royaume souterrain légendaire présent dans la tradition indienne et amérindienne. Agartha serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement.
La capitale de ce Royaume est Shambhala. Cette croyance est très liée au monde du Bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cachemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.
Il conserverait en son sein des bibliothèques d'archives des Savoirs Perdus des légendaires continents engloutis de l'Atlantide et de la Lémurie, serait le refuge des "hommes- éclairs" cités dans le Tjukurpa des aborigènes australiens et la cosmologie Mohawks, mais aussi des civilisations disparues des Mayas et des Aztèques, ainsi que leur trésors cachés avant l'arrivée des Conquistadores.
Le Royaume de l'Agharta est aussi à la base de la théorie des partisans de la Terre creuse, affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord comme au pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète.
Cela a un certain rapport avec l'alchimie, notamment grâce à une énergie appelée VRIL (ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui sauraient utiliser cette "énergie"). Il y a une part de rêve, de contes, de mythes. Les entrées de galeries cachées qui ne restent "ouvertes" qu'un temps se retrouvent dans les contes de fées avec des entrées de grottes aux trésors ne s'ouvrant qu'à certaines époques ou en certaines circonstances.
Dans la symbolique, l'antre peut abriter des dieux et des monstres, dans la caverne se trouve plutôt une réserve d'énergie terrestre, parfois symbolisée par le trésor. La caverne est la concentration de forces magiques, une matrice, elle peut abriter les nains, gnomes et autres gardiens des trésors cachés. Entrer dans la caverne, c'est faire retour à l'Origine, et de là, monter au ciel, sortir du Cosmos, c'est pourquoi Lao Zi y serait né.
Présentant sa carte de la Terre, établie sur la base des rapports secrets de l’Amiral Byrd et du livre de Raymond Bernard, « The hollow Earth », Max Fyfield s’attira les sarcasmes et les quolibets des sommités scientifiques de l’époque. Dans les années 1970, lorsque Omraam Mikhaël Aïvanhov fit une série de conférences sur l’Agartha, elles lui valurent également les ricanements d’une partie de son auditoire.
Selon la théorie, les planètes ne sont au départ que des amas de particules gazeuses rejetées par les étoiles. Sous l’effet combiné du refroidissement de ces gaz expulsés de leur milieu originel et de l’action de la force centrifuge, il peut se produire une sorte de condensation qui aboutit à la formation d’un corps sphérique, les rejets les plus denses se matérialisant à la périphérie de la sphère sous forme de substances liquides puis solides. Mais l’intérieur de la sphère reste creux et ses pôles ouverts. Un tel processus conduit inexorablement à l’apparition d’une source d’énergie centrale, sorte de soleil qui, d’une certaine manière, est à la planète ce que le noyau est à l’atome. Certains voyageurs de l’astral arrivent à percevoir la teinte légèrement orangée de ces soleils internes qui irradient une lumière douce et agréable. Les noyaux solaires des planètes rayonnent sur un spectre qui recouvre toutes les fréquences compatibles avec le développement de différents niveaux de vie et de conscience, y compris dans le plan physique.
Les créatures qui habitent à l’intérieur des planètes vivent bien plus longtemps et dans des conditions bien plus faciles que celles qui restent plongées dans la dualité externe des jours et des nuits, des hivers et des étés, du chaud et du froid. Ceci s’explique d’ailleurs facilement à la lumière d’une loi élémentaire de la dynamique : lorsqu’un corps orbite autour d’un autre corps de masse plus importante, sa périphérie est naturellement soumise à une force centrifuge, génératrice d’instabilité et de turbulences, alors que sous l’effet gravitationnel inverse appelé force centripète, son centre demeure continûment en position de stabilité et d’équilibre.
Les entrées
On situe traditionnellement quelques entrées supposées du Royaume d'Agharta, qui sont basées, entre autres, sur les croyances bouddhistes ,dans les endroits suivants : Cueva de los Tayos (Équateur), Désert de Gobi (Mongolie), Grotte de la sibylle de Colchide (mont Atlas, Géorgie), Grotte de la sibylle de Cumes près de Naples (Italie), Chutes d'Iguaçu (Brésil), Mammoth Cave (Kentucky, États-Unis), Manaus (Brésil), Mato (Grosso, Brésil), Mont Epomeo (Italie), Pôle Nord et Pôle Sud, Pyramide de Khéops (Égypte), Uluru (Ayers Rock - Australie).
La théorie
Helena Blavatsky, fondatrice de la Société Théosophique en 1875, soutient l'existence d'une Grande Loge Blanche (blanc = voué au bien), composée de Grands Maîtres ou Mahatmas, qui veilleraient sur le monde. Celui qui préside, le Seigneur du Monde, vit à Shambala, qui se trouve dans le désert de Gobi. Il est venu de Vénus. Ses assistants sont le Bouddha, le Maha-Chohan, Manou et Maitreya. L'assistant de Manou est le premier Maître d'Helena Blavatsky, en 1851 : Maître M (Morya), et l'assistant de Maitreya est Maître KH (Koot Hoomi), autre Maître d'Helena Blavatsky (Peter Washington, La saga théosophique, Chambéry, Exergue, 1999, p. 14-15).
L'une des sources contemporaines concernant cette civilisation souterraine est le livre The Smoky God (1908) de Willis Emerson. Il prétend que son livre est la biographie d'un marin norvégien nommé Olaf Jansen. Il explique son voyage vers le Grand Nord et son aventure au centre de la Terre. Durant deux années, il aurait habité dans ces villes souterraines avec les habitants de ces colonies du réseau d'Agharta. Selon lui, ces habitants mesureraient plusieurs mètres de haut, seraient blonds aux yeux bleus, auraient la peau très claire et auraient l'air de grands dieux. Il compare la capitale, Shamballa, au jardin d'Eden. Jansen n'utilisera cependant pas le nom d'Agharta. Il sera repris plus tard dans un autre ouvrage intitulé Agharta - Secrets of the Subterrean Cities où l'on annonce que ce nom provient des croyances bouddhistes d'une civilisation qui vivrait au centre de la Terre. Selon ce second ouvrage, le réseau tout entier serait composé de plusieurs colonies ou villes dont Shamballa ou Telos. Toutes possèderaient leur propre écosystème et toutes les villes seraient reliées par un système de transport rapide.
Ferdynand Ossendowski, dans Bêtes, hommes et dieux, a laissé un témoignage saisissant. En Mongolie, en 1920-1921, le prince Choultoun Beyli lui aurait dit : "Ce royaume est Agarthi. Il s'étend à-tous les passages souterrains du monde entier. C'est un grand royaume comptant des millions de sujets sur lesquels règne le Roi du Monde. Il connaît toutes les forces de la Nature, lit dans toutes les âmes humaines et dans le grand livre de la Destinée..."
En France
Des récits font état de plusieurs accès retrouvés fortuitement, ou ‘formellement’ situés, donnant accès à différentes versions de l’Agartha ! On retrouve ces légendes dans des provinces très éloignées les unes des autres comme à Bugarach (Aude), la Haute Loire (Pradelles), l’Ariège (Miglos), le Massif du Pilat (Annonay), la Bourgogne, la Savoie (le Bourget du Lac), l’Ardèche (St Pierreville) les Alpes Maritimes (Falicon), la Provence (plateau du Clansaye, Baux de Provence), les Cévennes (Le Temple !) pour citer seulement les plus connus. La surprise est, parfois, d’autant plus grande que ces récits merveilleux sont minutieusement relatés par des personnes n’ayant aucune notion de ce que sont l’Atlantide, l’Agartha et leurs mythes essentiels.
On retrouve fréquemment, le fait d’animaux (chats, chiens, veaux, même des porcs !) ou enfants tombant dans ces ‘ouvertures’ et retrouvés parfois plusieurs jours plus tard en parfaite santé, non affaiblis. Cependant, concernant les enfants, ils n’ont plus souvenirs de leur aventure. On signale aussi des adultes (chasseurs, bergers, égarés, braconniers, même un magistrat !) qui après plusieurs jours d’absence sont retrouvés sans que leur barbe ait trop poussé… mais, eux aussi, sans la moindre mémoire ni notion de la durée de cette promenade en Agartha. Deux témoignages signalent que les hommes ayant subi ce cheminement en sont revenus avec leurs cheveux entièrement blanchis ! Egalement les ‘victimes’ précipitées dans ces ‘passages’ n’ayant pas prévu cet accident ne disposent évidemment pas d’éclairage et parviennent pourtant à se diriger dans ce milieu supposé obscur et, mieux encore, à en ressortir. Parfois on explique que ces ‘portes’ sont sous la garde de quelques créatures titanesques, exigeantes, pourtant faciles à émouvoir ou berner. Bien entendu s’ajoute la traditionnelle présence de trésors phénoménaux desquels quelquefois l’audacieux témoin parviendra à saisir une pièce ou deux. Iil arrive souvent qu’il soit question de lacs souterrains gigantesques et de véritables fleuves les alimentant. Mais étrangement il semble possible de les parcourir et de les suivre sans pour autant savoir comment.