« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »
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mardi 6 janvier 2015

Ukraine - Interview de deux membres de la Misanthropic Division


La «Misanthropic Division» est un groupe paramilitaire racialiste et national-socialiste qui a fait son apparition pendant la révolution du Maidan. Ils ont affronté la police anti-émeute à Kiev, ils ont éliminé des agents du Kremlin dans les villes ukrainiennes et ils ont rejoint les zones de guerre contre les séparatistes dans le Donbass. Bien, que le nom de la Misanthropic Division commence à être à la mode chez la jeunesse des pays de l’Est, on ne sait pas vraiment qui ils sont. Une organisation internationale national-socialiste ? Une branche du Secteur Droit ? Une section armée du S.N.A.? Qui sont ces personnes qui prennent des photos avec un sinistre drapeau noir dans des zones de combat au fin fond de l’Ukraine?

Des réponses ont été données par les représentants de la Misanthropic Division sous couvert d’anonymat.


– Votre site internet principal est écrit en russe, ce qui est étrange pour une organisation ultra-nationaliste ukrainienne. Vous êtes une organisation russe ou ukrainienne ?

– Nous sommes avant tout Européens et Slaves. La langue russe a été choisie, car c’est celle qui est la plus comprise par le monde slave. Dans notre mouvement, il y a des Russes, des Ukrainiens, des Biélorusses et des représentants d’autres nations européennes. Nous sommes des nationaux-socialistes, racialistes et nous sommes opposés au chauvinisme qui mène à des disputes entre peuples frères. Nos cellules dépassent le cercle slave. Actuellement, nous avons plus d’une douzaine de groupes, y compris en Europe occidentale et Amérique du Nord, parmi eux : Les États-Unis, l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse, la France et l’Italie. Ces différents groupes servent à relayer nos activités.


– Quel a été votre rôle dans la Révolution du Maidan ? Est-ce que la Misanthropic Division est impliquée dans la guerre dans le Donbass ?

– La Misanthropic Division est un groupe vivant et non pas virtuel, il a été créé à la fin d’octobre 2013 à Kiev. Les membres de la MD proviennent pour la plupart du S.N.A. (Social-National Assembly). Nous nous sommes battus à Kiev contre les « Berkuts » (unité de police anti-emeute) en décembre 2013. À Kharkov et Odessa, les membres de la MD ont fait la chasse aux agents russes puis ont détruit les émetteurs de transmission des chaines de télévision russes. Lors des événements de Kharhov en mars 2014, ce sont des membres de la MD qui ont abattu les agresseurs (des partisans pro-russes avaient attaqué un local de la S.N.A. et une fusillade avait alors éclaté).

– Les membres de la Misanthropic Division ont toujours été en première ligne dans les combats urbains de la place du Maidan et de la révolution nationale. Après, les membres de la MD sont rentrés dans le « corps noir » pour faire face aux séparatistes dans le sud-est de l’Ukraine. Maintenant, ils sont dans le bataillon Azov et ont participé à la défense de Mariupol. Depuis le début de la guerre, nous avons perdu une cinquantaine de volontaires et un membre de la MD est mort dans la région de Novoazovsk.


– Il y a des rumeurs qui disent que vous êtes des membres du «Secteur Droit» ?

– Le Secteur Droit n’a aucun rapport avec la Misanthropic Division, et nous l’avons déclaré à plusieurs reprises. Pour nous, le secteur droit a des positions étranges par moment et même dangereuses. Par exemple l’influence juive qui est trop présente pour nous, et les connexions douteuses avec des terroristes tchétchènes et leurs incorporations dans les corps de volontaires ukrainiens. Mais, nous respectons les membres du Secteur Droit qui font du militantisme dans les rues d’Ukraine et participent aux combats sur le front.

– Comme nous l’avons dit, nous sommes proches du SNA. Nous sommes indépendants de toute organisation politique, mais nous croyons en un seul rêve : la renaissance de l’esprit slave en Ukraine et en Russie et l’émergence d’une nouvelle Europe aryenne.

– La «Misanthropic Division» n’est pas un mouvement politique, nous n’avons jamais aspiré à ça. C’est plus une fraternité de personnes ayant la même vision de la vie. Nous avons la chance en Ukraine de pouvoir vivre le grand rêve européen, celui de se battre vraiment dans une force para-militaire politique. Celui d’être sorti de ce monde moderne répugnant (travailler, consommer, payer ces impôts, être obligé de côtoyer des gens inintéressants, etc.) pour pouvoir vivre avec l’adrénaline du combat. Notre principal ennemi actuellement est la Russie mafieuse et néo-soviétique. Contre l’émergence de cette nouvelle forme de communisme moderne, tous les moyens sont bons. Notre mission est salutaire pour toute l’Europe.


– Vous critiquez le Secteur Droit pour son manque de nationalisme du fait de se compromettre avec le système, mais Andriy Biletsky (Chef du SNA et commandant du Bataillon Azov) a gagné des élections et il est rentré au parlement…

– Andriy Biletsky a gagné les élections en se présentant en son propre nom et pas sous la bannière d’un parti. Le Secteur Droit est nationaliste, la MD est national-socialiste, c’est tout.


– Quelle est votre position sur l’alliance entre les nationalistes ukrainiens et les islamistes du Tatar de Crimée qui se battent contre les séparatistes ?

– Jusqu’à présent, les actions des bataillons volontaires islamistes sur front se résument a prendre des photos avec des drapeaux dans des zones ou il n’y a pas de combat (cf : à la manière d’Unité Continentale). Ils ne prennent pas vraiment part au conflit (le Bataillon des volontaires musulmans de Crimée « Крым » et le bataillon terroriste tchétchène « Им. Джохара Дудаева »). Notre position est simple : tant qu’ils se battent contre les séparatistes du Donbass, c’est ok. Mais ils n’ont rien à faire en Ukraine, qu’ils rentrent chez eux par la suite. Il n’y a pas de place pour l’Islam en Ukraine et en Europe d’ailleurs. Concernant les Tatars de Crimée que nous hébergeons dans notre pays, encore une fois contrairement à la vision de Bandera, nous ne les considérons pas comme des Ukrainiens et pour nous la loi du sang prime sur celui de l’identité culturelle.


– Dans les rangs de vos adversaires du l’armée de la « Nouvelle Russie », il y a un grand nombre de combattants français, espagnols, italiens et scandinaves. Comment comprendre ça ? Pourquoi des gens d’Europe occidentale décident de rentrer dans un conflit qui ne les concerne pas ?

– Ils sont finalement très peu. Les volontaires français et européens du Donbass ont été surmédiatisés et leur implication dans le conflit est insignifiante. Cela reste cependant drôle de voir des soit disant « nationalistes européens » se battre au sein d’une entité comme la Novorossia quand on sait que le fondement même de cette entité est l’antifascisme. Les volontaires étrangers séparatistes se voient comme des héros dignes des corps francs de Von Salomon ou Ernst Junger sauf qu’ils se sont trompés de camp par bêtise. Les « Eurosceptiques » de l’Ouest voient dans la Russie de Vladimir Poutine la solution pour défaire l’Union européenne. Beaucoup d’entre eux considèrent sincèrement Vladimir Poutine comme le nouveau Duce d’un néo-fascisme international. Ce qui est totalement grotesque, car Vladimir Poutine ne doit avoir aucune considération pour ces crétins qui risquent leur vie pour... rien.


– Un militant russe de la MD a été arrêté par les services secrets russes. Ils ont déclaré qu’il était lié avec le Secteur Droit et la Misanthropic Division et il est accusé d’apologie du terrorisme.

– Il était administrateur d’une section russe de la Misanthropic Division mais il n’avait rien à voir avec le Secteur Droit. Il n’avait pas comme but de poser des bombes, mais uniquement de faire de la propagande sur les réseaux sociaux russes concernant la situation en Ukraine. Il est en résidence surveillée actuellement et non pas en prison. Ils n’ont rien sur lui, c’est juste de l’intimidation.


– Quels sont vos liens avec les Russes de la Wotanjugend ? Il y a des rumeurs qui disent aussi que la Misanthropic Division est une sous-division de la Wotanjugend.

– Le terme « Russes » est déplacé dans ce contexte, car la Wotanjugend est slave avant tout. Il n’y a aucun rapport entre la création de la MD et la Wotanjugend. Dans nos rangs, il y a des personnes qui sont proches d’eux, mais en raison de l’enquête sur la Wotanjugend (cf : enquête pour organisation criminelle et terroriste) par la police politique russe nous n’allons pas en parler ici.


– Comment vous voyez l’avenir ? La fin de la guerre dans le Donbass ? Votre groupe existera encore après cette guerre ?

– D’abord, nous devons survivre à cette guerre. Nous espérons gagner cette guerre dans le Donbass et faire le ménage a Kiev par la suite.


– Un nom anglais, des références au paganisme scandinave, aux doctrines d’Adolf Hitler… Tout ça dans le même style que les mouvements NS d’Europe occidentale, et pourtant vous avez réussi a vous imposer dans la Révolution du Maidan et votre implication sur la ligne de front vous a donner une légitimité presque officielle. La Misanthropic Division a des aspirations politiques ? J’ai du mal a savoir ce que vous allez faire de votre notoriété.

– Nous n’avons pas de projet politique, nous sommes des idéalistes romantiques. Nous ne voulons pas du soutien des masses. Une minorité agressive sera toujours forte que des troupeaux de moutons. Nous sommes actuellement en guerre, et c’est notre priorité absolue. La Misanthropic Divsion n’est pas un mouvement politique ou un groupe terroriste. Nous sommes nationaux-socialistes, et pour nous le national-socialisme est plus qu’une doctrine, il s’agit d’une philosophie de vie voir d’une religion.

– Nous allons gagner cette guerre ou nous allons tous mourir, mais nous allons essayer d’emmener avec nous un maximum d’ennemis.


Source : MD Info

mardi 25 mars 2014

Aleksander Muzytchko assassiné - Un avertissement en forme d’exécution ?


« Je combattrai les communistes, les Juifs et les Russes aussi longtemps que le sang coulera dans mes veines ! »
Aleksander Muzytchko

L'ultra nationaliste ukrainien Olexander Muzychko, alias Sashko Bilyi, a été exécuté de 2 balles en plein coeur à proximité de son fief de Rovno, dans l'Ouest du pays. Dans une vidéo diffusée récemment sur le net, Muzychko, qui a combattu aux côtés des islamistes tchétchènes en 1994-1995, accusait "le bureau du Procureur général et le ministère de l'Intérieur de l'Ukraine d'avoir décidé de son élimination". A l'issue du renversement du président Ianoukovitch, cet extrémiste qui s'était fait connaître par ses méthodes et propos violents avait refusé de déposer les armes.

Un parcours ultra violent

Olexander Muzychko, est l'exemple même d'un homme certes courageux, mais dont l'activisme radical est dirigé par la haine et le sadisme. Né en 1962, il s'engage très jeune dans des gangs et des groupes extrémistes. En 1991, il rejoint le groupe UNA-UNSO (Assemblée nationale Ukraine - Ukraine National Self-Defense [VOIR ICI]), une organisation ultra-nationaliste dont il deviendra le leader. Il dirige un camp d'entrainement para-militaire près de la ville d'Ivano-Frankivsk, puis en 1994-1995 participe à la première guerre en Tchétchénie aux côtés des islamistes dirigés par Chamil Bassaïev. Au cours de ce séjour, Muzychko qui commande le groupe de combat "viking", se rend coupable d'actes de torture et décapitation sur une vingtaine parachutistes russes de la 76éme division de Pskov.

De retour en Ukraine, il va régulièrement défrayer la chronique judiciaire par des malversations, des actes de violences, des rackets et des enlèvements. Il est plusieurs fois condamné et emprisonné en 2003. A la fin des années 2000, à sa sortie de prison, il rejoint le mouvement Pravy Sector, et devient un des bras droits de Dmitri Iarosh.

Pendant l'insurrection de l'hiver 2013, il dirige des groupes radicaux dans les manifestations, mais rapidement se révèle incontrôlable, provocateur et menaçant, même après la chute du gouvernement Ianoukovitch, où par exemple, il exige les armes à la main, des compensations financières pour les actions menées à Maïdan et la dissolution du parti communiste.

Des procédures pénales avaient été ouvertes contre lui fin février à la fois par la justice ukrainienne pour intimidation à main armée contre un procureur mais n'ont pas abouties, Par ailleurs, des procédures pénales russes sont également engagées contre le "Sasha blanc" pour atrocités et crimes de guerre.

Une exécution prévisible, deux scénarios possibles

Le 24 Mars 2014, un commando armé, équipé de trois mini-fourgonnettes Volkswagen a enlevé Muzychko et cinq autres personnes dans un café près de Rivne. Muzychko a été exécuté derrière le café de deux balles dans le cœur.

Quelques jours auparavant, le 11 Mars, 2014 Russie Valery Rashkin, vice président de Douma d'Etat russe avait exhorté les services spéciaux russes à «suivre l'exemple du Mossad » et assassiner les dirigeants de secteur droit Dmytro Yarosh et Oleksandr Muzychko.

Mais, dans une vidéo diffusée récemment sur le net, Muzychko, accusait "le bureau du Procureur général et le ministère de l'Intérieur de l'Ukraine d'avoir décidé de son élimination" et de projeter et maquiller, soit à son exécution soit à son enlèvement pour accuser les services secrets russes.

Première analyse

L'action et les méthodes impunies d'Olexander Muzychko, prouve la présence d'extrémistes violents a de hauts niveaux dans l'entourage du nouveau gouvernement de Kiev pris en otage par sa dette de sang contractée sur le Maïdan.

Car il est évident que ces "partenaires" radicaux qui ont été très utiles et déterminants dans la victoire de l'insurrection, sont aujourd'hui incontrôlables et deviennent même "encombrants" pour le nouveau régime qui cherche désespérément une unité nationale dans un pays au bord de l'éclatement et a redorer un blason qui commence à se ternir dans les médias occidentaux, qui évoquent de plus en plus les factions néo nazies de sa nébuleuse révolutionnaire.

Donc plusieurs hypothèses sont envisageables pour cette exécution :

Les moins vraisemblables : un règlement de compte avec un gang rival, et une élimination par des agents occidentaux d'un électron libre et dangereux pour le processus de "validation de l'UE" de la nouvelle équipe de Kiev.

Les plus plausibles :

1 - Une exécution menée par les services secrets russes, pour liquider un dossier datant de la Tchétchénie, mais aussi envoyer un signal fort au gouvernement de Kiev l'invitant à épurer son équipe des éléments les plus violents et a marquer le pouvoir et la zone d'influence des services russes. Par ailleurs Moscou montrerait aux occidentaux sa zone d'influence et sa possibilité de procéder comme eux à des "interventions spéciales".

2 - Une exécution menée par les services ukrainiens a défaut de pouvoir mener une action en justice indépendante sur un militant de Pravy Sector dangereux mais protégé. Cette exécution serait alors en même temps: une "invitation" envers les radicaux, a rentrer dans le rangs et a obéir au gouvernement, une garantie envers les occidentaux de la "normalisation" et du contrôle du mouvement disparate du Maïdan, et un désaveu de l'accusation de Moscou selon laquelle ce sont les néo-nazis dirigent à Kiev.

Il reste maintenant des inconnues dont la principale est quelle va être la réaction de Pravy Sector à la disparition violente d'un de ses dirigeants ? car il n'est pas à exclure que cette élimination soit également un provocation visant à marginaliser un mouvement utilitaire au Maïdan, mais qui, depuis qu'il est devenu parti politique, peut se révéler un contre pouvoir nationaliste refusant la subordination des nouveaux oligarques de Kiev à l'UE.

Quoiqu'il en soit, exécution ou épuration, ce meurtre montre la faiblesse d'un pouvoir à Kiev, contraint de subir ou d'adopter des méthodes mafieuses, et dont la légitimité et la popularité du gouvernement décroissent au fur et à mesure que son incapacité à maintenir l'ordre et l'unité du pays apparaît de plus en plus une réalité...

Source : Tradition

mercredi 19 mars 2014

La Révolution en Ukraine vue de droite


Vocabulaire

Berkut : (Бе́ркут, Aigles royal) principale unité de police envoyée contre les manifestants et très redoutée. Les Berkut, héritiers des OMON soviétiques, forces qui s’illustrèrent dans de nombreux crimes lors de l’éclatement de l’union soviétique. En Ukraine, elles avaient été utilisés notamment dans la répression contre les nationalistes et l’Église orthodoxe ukrainienne. Les Berkut ont été dissous ce 26 février 2014, suite aux pressions de Svoboda.

Sotnia : unité militaire héritée des Cosaques, correspondant à une centaine d’hommes. Elles sont dirigées par un sotnik. Les sotnia en tant que telles ont disparu en 1922 avec la disparition des Armées blanches.

Sich : centre de décision politique, administratif et militaire des Cosaques historiques.

Titouchky : agent provocateur à la solde du régime de Ianoukovitch. Ils se manifestèrent lors des manifestations de ces dernières années en infiltrant les rangs de l’opposition pour faire dégénérer les défilés, attaquer des manifestants isolés, tabasser des journalistes, etc. Très rapidement, les nationalistes présents sur le Maïdan ont mis hors d’état de nuire les titouchky lors des derniers événements, en lien avec l’auto-défense. Les Titouchky sont restés actifs néanmoins aux abords de Maïdan et aux côtés des Berkut.


I - Les forces politiques en présence

Les protestations nées après l’abandon de l’accord d’association avec l’UE ont éclaté après plusieurs importants mouvements populaires : social fin 2010, lors de protestations contre une modification des taxes sur les sociétés, défavorables, selon eux, aux petits entrepreneurs et avantageant les grandes entreprises, nationaliste après l’adoption d’une loi sur les langues en 2012, considérée comme pro-russe et anti-ukrainienne, etc. A l’image de nombre de mouvements sociaux/politiques, l’agitation est née de la rencontre de plusieurs mécontentements. Nous n’analyserons pas ici (au moins pour l’instant) tous les acteurs impliqués, syndicats, mouvements "poujadistes", pour nous attarder sur les principales forces politiques qui se sont jointes aux manifestants, ont aidé à l’encadrement, l’organisation et, surtout qui en sont devenus les représentants officiels. Cela ne doit pas faire oublier qu’après plusieurs mois de lutte très violente, il existe un "esprit de Maïdan" distinct des ambitions des uns et des autres et que souvent, les manifestants ont imposé leur vue à des représentants totalement dépassés. Aujourd’hui cependant, la société ukrainienne paraît revenir à un fonctionnement plus traditionnel d’organisation politique via des représentants.

Rappelons-le : Les partis de l’opposition se sont rattachés aux manifestations populaires quand elles sont devenues importantes, mais n’en n’ont pas été les organisatrices. D’un point de vue nationaliste, trois grandes forces peuvent être distinguées : les deux partis libéraux, pro-UE, pro-OTAN, en partie soutenus et financés par des oligarques : Batkivshchyna (Union panukrainienne "Patrie") de Ioula Timochenko (elle-même oligarque) et Arseniy Yatsenyuk, UDAR (Український демократичний альянс за реформи Віталія Кличка, Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme), dirigé par Vitali Klitschko.


A. Les acteurs politiques d’Euromaïdan (Tymochenko, Klichko)

a. Les libéraux

[Nous estimons que ces faits sont connus et n'apportent pas grand'chose aux débats. Précisons simplement que les buts de ces partis électoralistes, pro-UE, largement aux ordres de la finance et ayant largement montré leur incompétence n'ont rien de nationaliste, si ce n'est qu'ils rejettent l'influence russe, ce qui peut séduire nombre d'Ukrainiens.]


b. Svoboda

Svoboda (Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Union panukrainienne « Liberté ») est le mouvement nationaliste le plus en vue à l’occasion des récents événements. Il bénéficie de multiples avantages : son organisation couvre la quasi-totalité du pays, il possède la légitimité de l’âge – il a été créé dès l’indépendance –, son chef, Oleg Tyahnybok, député depuis plus de 15 ans, est une figure politique importante reconnue ; le mouvement est implanté fortement dans l’ouest où il est parfois majoritaire, comme en Galicie, etc. Très radical à ses origines, le mouvement s’est lancé (partiellement) dans une opération de dédiabolisation après l’arrivée aux commandes d’Oleg Tyahnybok. Le parti a alors changé de nom (il s’appelait alors Parti social-national d’Ukraine (PSNU)), et de logo, avec l’abandon de la rune du loup au profit des trois doigts levés symbolisant le Trident ukrainien.

Le mouvement fait figure de parti modéré, voir libéral, pour une vaste partie des nationalistes ukrainiens. Le ralliement du parti à une alliance avec l’UE, quelle que soit la part stratégique de cette décision a rendu suspect Svoboda aux yeux de beaucoup. Au chapitre des critiques, ajoutons que les nationalistes lui reprochent une approche chauviniste.

Le programme et l’activité de Svoboda doit se lire à la lumière de la double menace de l’influence russe perçu comme puissance étrangère impérialiste, et de la persistance d’un communisme larvé à l’intérieur de l’Ukraine, dans un État ayant recyclé nombre d’apparatchiks. Le programme de Svoboda de rompre radicalement et définitivement et avec le passé communiste (limogeage de tous les anciens du KGB et des autres officines soviétiques de l’administration, recherche des fonctionnaires travaillant pour des puissances étrangères, promotion des jeunes Ukrainiens, diplômés et formés, etc.), et avec l’influence russe. Le parti, le seul qui n’est pas (officiellement en tout cas) dirigé, influencé ou financé par des oligarques, réclame une grande loi anti-corruption, non seulement sur l’utilisation de l’argent du contribuable, mais aussi sur les dépenses des fonctionnaires, les comptes de leurs familles, etc.

Le programme de Svoboda se présente comme totalement conforme aux principes généraux du nationalisme : intervention de l’État dans les secteurs qui le nécessitent, anti-corruption, défense de l’identité nationale, rejet des interventions étrangères, des monopoles étrangers dans le pays, etc. Il présente une forte influence sociale (participation aux entreprises, démocratie directe, coopérativisme rural, instauration d’un code du travail, élimination des monopoles et oligopoles privés, mise en place de politique d’accessions à la propriété pour les ouvriers, etc.) ; quel que soit le chapitre évoqué, il est conforme à nos valeurs et notre combat : ambitieuse politique nataliste, lutte contre les fléaux qui minent la jeunesse notamment : drogue, alcoolisme et tabagisme, lutte contre les "perversions sexuelles" et leur promotion.

Le mouvement propose même des lois de défense de l’environnement où le seul petit bémol est que les OGM devraient être "strictement encadrés", identifiés, et uniquement disponibles dans des rayons spécialisés.

D’un point de vue nationaliste, les désaccords avec Svoboda concernent d’une part le traitement des minorités et un certain chauvinisme, et d’autre part du rapprochement avec l’OTAN/UE. La position de Svoboda s’explique, pour le premier point, par la volonté de réaliser une nation opprimée depuis des siècles dans un contexte, toujours actuel, de rejet de l’identité ukrainienne et de revendications territoriales, que ce soit la Pologne et la région de Lviv, la Hongrie avec le sud-ouest de l’Ukraine, ou encore la Russie avec la Crimée et Sébastopol. Dans des déclarations récentes, Svoboda a nuancé son point de vue – plus exactement a pris acte – de l’existence des minorités (non-russophones) et paraît prêt à discuter de leurs revendications. Concernant la Crimée et Sébastopol, Svoboda milite pour une évacuation complète de la Russie et le respect de la souveraineté ukrainienne sur ces territoires. Ils y exigent la possibilité pour la minorité ukrainienne de pouvoir utiliser leur langue et non le russe. Concernant le second point, face à l’impérialisme russe qui constitue un danger immédiat et une menace culturelle directe, le choix de Svoboda d’intégrer ou se rapprocher de l’OTAN et l’UE est compréhensible mais largement critiquable : il repose largement sur l’illusion que les démocraties respectent leurs paroles et les traités, alors que ces mêmes démocraties, l’Ukraine est bien placée pour le savoir, n’ont cessé ces 90 dernières années de se renier et d’abandonner leurs alliés. Critiquable, puisque certains nationalistes ont adopté une ligne claire à ce sujet : ni impérialisme russe, ni impérialisme euro-américain.


c. Les nationalistes radicaux

1. Le mouvement nationaliste jusqu’en 2013

* L’UNA-UNSO

CE QU’IL FAUT RETENIR. L’UNA-UNSO est un mouvement dont l’activité a dans le passé largement dépassé le cadre politique. Ses membres ont participé à de nombreuses guerres et de nombreux militants sont morts aux combats, face aux Russes notamment, mais également contre les Moldaves ou en Ukraine même contre les berkut durant les années 1990. C’est un mouvement nationaliste de type « guerre de libération nationale ». Son programme politique est établie selon un nationalisme social revendiqué. Son programme en politique étrangère est déterminé par la lutte contre l’impérialisme russe et par la recherche de la libération nationale.


Après son arrivée à la tête de Svoboda, Oleg Tyahnybok a procédé à une « modernisation » du parti, vécue comme une trahison par une partie des militants. C’est à cette date que le Parti social-national d’Ukraine (PSNU) est devenu l’Union de tous les Ukrainiens « Liberté » (Всеукраїнське об’єднання « Свобода »), connu par son dernier terme, Svoboda. Le groupe des Patriotes d’Ukraine (Патріо́т Украї́ни), qui était utilisé comme service d’ordre fut écarté ; officiellement les liens entre les deux organisations furent rompus en 2007. Les Patriotes d’Ukraine ont conservé l’usage de la rune du loup, emblème abandonné par Svoboda au profit d’une main stylisée avec trois doigts levés, rappelant le trident ukrainien et symbolisant la IIIe Voie. Les deux mouvements ont parfois organisé des actions communes. Néanmoins leurs choix stratégiques et tactiques ont nettement divergé lors des événements récents et des affrontements ont pu opposer les deux groupes, les PU ayant rejoint le Secteur de droite. Les militants des deux mouvements ont néanmoins combattu côte à côte, et sont morts ensemble sur les barricades.

La notion de service d’ordre est assez loin de la réalité que recouvre les activités du groupe. L’action des groupes nationalistes ukrainiens est illustrée au mieux par l’action de l’Assemblée nationale ukrainienne – Autodéfense ukrainienne, la célèbre UNA-UNSO (Украïнська Нацiональна Асамьлея–Украïнська Наробна Самооборона).

L’UNA a été créée dans le courant de l’année 1990 à Lviv, autour de Dmytro Korchynskyy et Yuriy-Bohdan Shukhevych, en réaction aux événements en Russie. Le second, fils de Roman Shukhevych, un héros de l’indépendance ukrainienne ; devenu général de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA, Українська Повстанська Армія), il est mort au front en 1950. Le groupe s’organise en formation de combat. Un détachement part pour Moscou en août 1990 pour s’opposer au coup d’État en cours. Durant les mois et les années qui suivent, l’UNA va mener d’importantes campagnes politico-militaires. L’UNA combat contre les séparatistes Russes dans le Donbass (sud-est de l’Ukraine), en Crimée (sud de l’Ukraine), à Kiev, contre les Roumains en Bucovine et Transcarpatie (à l’ouest de l’Ukraine), en Transnitrie – cette fois-ci aux côtés des Russes.

La lutte de l’UNA s’inscrit dans le cadre d’une guerre de libération nationale. Les droits de l’Ukraine ont été niés par la plupart des voisins, soumis tantôt à la polonisation forcées à l’ouest, tantôt à la russification à l’est. Le pays n’a été libre qu’à de rares périodes durant ces dernières centaines d’années, mais la domination étrangère y a toujours été combattue. On peut faire un rapprochement avec le combat des nationalistes irlandais. Comme le Trident ou les Patriotes d’Ukraine, l’UNA n’est pas qu’une formation politique défendant des valeurs traditionnelles, elle est une milice armée au service des Ukrainiens.



Le mouvement, interdit en 1993 suite aux pressions russes sur le gouvernement ukrainien, a continué ses interventions et son combat. Sur le plan militaire, ce fut principalement en Tchétchénie contre les Russes les mois suivant. L’UNA s’est reconstituée officiellement en 1994, sous la forme d’un parti politique en 1994, mais l’enregistrement officiel du mouvement ses demandes a été systématiquement rejeté par le pouvoir jusqu’en 1997.

L’UNA constituait alors l’une des principales forces politiques en Ukraine, capable de mobiliser des dizaines de milliers de personnes. L’une de ses plus célèbres actions s’est déroulée le 18 juillet 1995, après la mort du patriarche Volodymyr, chef de l’Église orthodoxe ukrainienne non reconnue par la Russie. Le gouvernement pro-Russe refusa son enterrement dans la cathédrale Sainte Sophie de Kiev et envoya des centaines de berkut pour s’y opposer. L’enterrement s’acheva en affrontement général, les policiers faisant de nombreuses victimes, 2 morts et plusieurs dizaines de blessés selon le bilan généralement admis. Le patriarche Volodymyr était un héros pour l’Ukraine, pour laquelle il avait combattue et avait été persécuté : il avait passé 17 ans dans les camps soviétiques.

Les problèmes frontaliers ou liés à les minorités se calmèrent ensuite, et l’UNA se concentra les années suivantes sur la lutte politique, participant aux élections, tout en continuant les actions de terrain. Signalons, en septembre 1999, l’organisation d’un congrès scientifique sur la Koliyivshchyna, insurrection menée durant les années 1768-1769 contre les Juifs et les Polonais. L’UNA voulait ainsi également s’opposer à l’organisation d’un pèlerinage annuel des Juifs à Ouman, unanimement décrié par la population mais validé par le pouvoir. La réunion de l’UNA fut interdite par les autorités et conduisit, comme en 1995, à de nombreuses exactions de la part des berkuts. De nombreux chefs et militants nationalistes furent emprisonnés, attaqués, etc. Le mouvement s’engagea dans la lutte contre Leonid Kuchma, président pro-russe (2000), puis contre en 2004. L’organisation a nettement perdu en influence et en militant au cours des années 2000, période durant laquelle elle a subi plusieurs scissions.

Le programme politique de l’UNA-UNSO est très proche de celui de Svoboda. La grosse différence entre les deux mouvements est le rejet par l’UNA de toute alliance avec l’OTAN comme avec l’UE. À l’image du Jobbik en Hongrie, l’UNA croit en l’amitié avec les populations turcophones et adopte une position impérialiste pan-slave, dans le but notamment de contrecarrer l’influence russe perçue comme ennemie.


2. Le Secteur de droite Правий сектор

Le Secteur Droite (Правий сектор, traduit parfois Secteur de droite, Secteur droit, etc.) est un mouvement né au début des protestations contre le gouvernement Ianoukovitch en novembre 2013. Il fédère la plupart des organisations nationalistes radicales ukrainiennes – hors Svoboda –, sans distinction d’orientations : nationalistes-révolutionnaires (Le Trident), impérialistes ukrainiens, nationalistes « traditionnels » (UNA), nationaux-socialistes (le Marteau blanc, Білий молот, Volonté, Воля.), rejoints par des militants de divers pays, notamment la Russie et la Biélorussie et d’autres groupes plus petits (la WotanJugend russe et sa section ukrainienne Misanthropic division).

La figure tutélaire du Secteur de droite est Stepan Bandera et les mouvements se fédèrent autour de plusieurs idées forces. La principale est la volonté d’organiser une Ukraine libre rejetant l’intégration européiste comme l’impérialisme russe. Le mouvement dénonce autant l’affiliation de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE que son assujettissement à l’empire multiracial russe.

L’union des forces nationalistes ukrainiennes, sur une base fédéraliste, s’est réalisée lors des événements de novembre, mais elle est l’aboutissement de pourparlers et d’un processus engagé il y a plusieurs années. Les orientations principales du mouvement coïncident avec les points traditionnels du nationalisme (politique nataliste, arrêt de l’immigration, rejet du pouvoir juif, etc.) et il n’est pas utile ici d’y revenir (voir plus haut le chapitre UNA et le (futur peut-être) chapitre sur le Trident).


L’action déterminantes durant la Révolution

L’action des nationalistes a été déterminante durant les événements de ces derniers mois. C’est grâce aux nationalistes que le mouvement de Maïdan a pu se maintenir quand il déclinait par la radicalisation : les troupes du Secteur de droite ont été les instigateurs ou les acteurs décisifs des grandes confrontations avec les berkut, qui ont été décisives pour le mouvement de protestation. Ce fut tout particulièrement le cas le 19 janvier puis lors des événements de février. Alors que les trois représentants « officiels » de Maïdan négociaient avec le pouvoir, les nationalistes se sont imposés pour rejeter dans les faits les accords entre Ianoukovitch et les 3 représentants puis, entre les mêmes, sous les regards de l’UE et de la Russie.

Le Secteur de droite a connu une croissance très forte allant de pair avec son implication dans le mouvement. Son chef, Dimitri Yarosh, est devenu peu à peu un interlocuteur incontournable. Si pendant plusieurs semaines, le Secteur de droite a été boycotté par les trois « officiels » – mis à part une visite de Vitaly Klitcho –, son chef a fini par être invité par Ianoukovitch lui-même (25 février) et par intégrer le poste de chef-adjoint du Conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine.


Fonctionnement du Secteur de droite

Le camp de Maïdan, centre de la contestation, a réuni à partir du mois de novembre 2013, les opposants au régime de Viktor Ianoukovitch. Il s’y trouvait aussi bien les libéraux pro-UE (UDAR, Batkivschina) que Svoboda, quelques militants d’extrême-gauche, et bien entendu une foule peu politisée, des représentants d’associations et de syndicats, etc. Les groupes organisés se rassemblaient chacun dans un coin de la place Maïdan. Chacun participait ensuite aux « tâches » du camp (nettoyage, cuisine, sécurité, etc., puis collecte des pneus, dépavage, confection des cocktails molotov, etc.). Chacun pouvait ensuite utiliser la scène comme il l’entendait, ce qui explique les défilés sur scène de gens aux idées très variées, mais aussi de nombres de simples militants, des chanteurs, de prêtres, etc.

Les nationalistes se sont chargés particulièrement de la sécurité (service d’ordre des manifestations, sécurité sur la place et maintien de l’ordre, intervention sur les bagarres, neutralisation des gens alcoolisés, chasse aux « titouchkys », etc.), formant la « 23e centurie » du groupement d’auto-défense (Samooborona), l’une des plus importantes (1 500 hommes selon Dimitri Yarosh dans un entretien le 21 février) et des plus efficaces.

Le Secteur de droite s’inspire en théorie en partie des principes de la résistance sans chef. Dans la pratique, le mouvement est dirigé par un groupe de douze personnes qui décident des grandes orientations stratégiques ; les chefs d’unités sont en principe responsables de leur groupe et chargé d’appliquer les directives (selon Dimitry Yarosh entretien cité notamment).

« Pour nous, l’Europe [l’UE] n’est pas un objectif. En fait, rejoindre l’Europe signifierait la mort de l’Ukraine. L’Europe serait la mort de l’État et du christianisme. Nous voulons l’Ukraine pour les Ukrainiens, les Ukrainiens s’administrant et ne servant pas d’autres intérêts. » Andrei Tarasenko.

« Nous sommes très prudents concernant une adhésion à l’UE. Parce que Bruxelles est un vrai monstre bureaucratique dont l’existence est vouée à neutraliser l’identité nationale, la famille traditionnelle, qui mène une politique anti-chrétienne. En conséquence, nous avons notre propre vision de la situation, et nous croyons que l’Ukraine devrait être un sujet et non un objet de la géopolitique. Nous voulons construire un État fort et construire une conception géopolitique autour de l’Ukraine ». Dimitri Yarosh.




Source : NSR Blog & NSR Forum

samedi 27 juillet 2013

Ukraine - Holodomor 7.000.000 de "gentils" exterminés par des juifs

Lesquels juifs viennent donner des leçons de morale chaque jour aux Européens.



Nous reproduisons un article du journaliste politique Sever Plocker, qui fit couler beaucoup d’encre lors de sa récente publication, car Plocker, qui travaille pour le journal hébreu Yediot Ahronot, déchaîna à la suite de ce texte un torrent de commentaires injurieux à son encontre, déclenchant, bien que juif lui-même, un tombereau d’insultes diverses et variées.On le félicitera cependant d’avoir courageusement brisé le silence…

« Les Juifs de Staline »
Quelques uns des pires meurtriers
des temps modernes étaient Juifs
Par Sever Plocker.

Léon Bronstein dit « Trotsky »
Un événement historique est particulièrement passé sous silence, et pourtant nous ne devons pas oublier qu’il y a environ 90 ans, entre le 19 et le 20 décembre 1917, au cœur de la révolution bolchevique et de la guerre civile, Lénine signa un décret créant la Commission Panrusse pour la Répression de la Contre-révolution et du Sabotage, plus connue sous le nom de Tchéka.

En peu de temps, la Tchéka devint l’organisation de sécurité d’Etat la plus importante et la plus répressive. Son organisation et sa structure évoluèrent régulièrement, tout comme son nom : de Tchékaà GPU, puis à NKVD, et plus tard à KGB. Il est impossible de connaître avec certitude le nombre de morts dont la Tchéka fut responsable d’une manière ou d’une autre, mais il s’évalue probablement autour de 20 millions, incluant les victimes de la collectivisation forcée, des famines, des purges, des expulsions, des déportations, des exécutions et des tueries de masses dans les goulags.


Des pans entiers de la population furent éliminés: fermiers indépendants, minorités ethniques, membres de la bourgeoisie, officiers supérieurs, intellectuels, artistes, militants syndicalistes, « membres de l’opposition » à la définition très aléatoire, et un nombre incalculable de membres du parti communiste lui-même. Dans son dernier livre, qui recueille beaucoup de suffrages, The War of the World, l’historien Niall Ferguson écrit qu’aucune autre révolution dans l’histoire de l’humanité n’a dévoré ses enfants avec le même appétit insatiable que la révolution soviétique. De même, le Dr. Igal Halfin, de l’université de Tel Aviv, indique dans son livre sur les purges staliniennes que la violence y fut unique en ce qu’elle fut dirigée vers l’intérieur.


Mais Lénine, Staline, et leurs successeurs n’auraient pas pu mener à bien leurs objectifs sans une large coopération de la part d’”officiers de la terreur” disciplinés : enquêteurs cruels, mouchards, bourreaux, gardiens, juges, pervers, et de beaucoup d’idéalistes membres de l’aile gauche progressiste, abusés par le régime soviétique de terreur au point de lui décerner un certificat casher.



Genrikh Yagoda le fondateur juif du NKVD
Genrikh Yagoda, fut le plus grand meurtrier juif du XXe siècle, chef adjoint de la GPU et fondateur-dirigeant du NKVD. Yagoda a consciencieusement exécuté les ordres de Staline pendant la collectivisation, et est responsable de la mort d’environ 10 millions de personnes. Ses employés juifs ont mis en place et géré le système des goulags. Après être tombé en disgrâce auprès de Staline, Yagoda fut dégradé et exécuté, puis remplacé en tant que chef des bourreaux, en 1936, par Yezhov, le « nain sanguinaire ».

Beaucoup de juifs ont vendu leur âme au diable de la révolution communiste et ont du sang sur les mains pour l’éternité. Nous n’en mentionnerons qu’un de plus : Leonid Reichman, dirigeant du département spécial du NKVD et interrogateur en chef de l’organisation, qui était un sadique particulièrement cruel. En 1934, selon des statistiques publiées, 38,5% des officiels détenant les postes les plus élevés dansl’appareil de sécurité soviétique étaient d’origine juive. Eux aussi, naturellement, furent graduellement éliminés dans les purges successives. Lors d’un cours fascinant à une convention de l’université de Tel Aviv cette semaine, le Dr Halfin décrivait les étapes de la terreur soviétique comme uncarnaval de meurtres de masse, un feu d’artifice de purges et l’adoration du mal. Il apparaît que les juifs aussi, quand ils sont fascinés par une idéologie messianique, peuvent devenir de grands meurtriers, parmi les plus grands de notre histoire moderne.

Lazar Kaganovitch, l’exterminateur juif de l’Ukraine
Les juifs actifs dans l’appareil officiel de la terreur communiste (en Union soviétique et ailleurs), et qui l’ont parfois dirigé, ne l’ont évidemment pas fait en tant que juifs, mais plutôt en tant que staliniens, communistes, et « camarades soviétiques ». En conséquence, il nous est facile d’ignorer leur origine et de jouer les innocents: qu’avons-nous à voir avec eux ? Si ce n’est de les oublier. Mon opinion est différente.

« Je pense qu’il est inacceptable qu’une personne puisse être considérée comme un membre de la communauté juive quand elle réalise de grandes choses, mais en être exclue quand elle commet des actes particulièrement méprisables.»

Abram Aronovich Slutsky,
un des dirigeants juifs du GPU
Même si nous le nions, nous ne pouvons pas échapper au judaïsme de « nos bourreaux » qui ont servi la Terreur rouge avec application et loyauté envers ses dirigeants. De toutes façons, d’autres nous rappelleront toujours leur origine.

Sever Plocker




Source : Konigsberg

mercredi 17 octobre 2012

Ukraine - 10.000 nationalistes dans les rues de Kiev

Ukraine. Kiev. Une manifestation afin de commémorer le 70ème anniversaire de l’UPA (l'Armée insurrectionnelle ukrainienne, qui a combattu l’armée allemande et les troupes soviétiques durant la Seconde Guerre mondiale) a rassemblé des milliers de personnes dans le centre de la ville, près du monument au célèbre poète et écrivain ukrainien Taras Chevtchenko.

Les participants ont été principalement des militants du parti nationaliste Svoboda. De nombreuses personnes ont tenu les portraits du commandant de l'UPA Roman Choukhevytch et du chef de l'Organisation des nationalistes ukrainiens Stepan Bandera .

Les communistes ont contre-manifesté. Ils ont « exécuté » des figures en carton de Roman Choukhevytch et de Stepan Bandera sur une potence en bois improvisée.



Source : Lionel baland

samedi 9 juin 2012

Si jamais vous allez en Ukraine regarder des pancartes publicitaires taper dans un ballon, rendez plutôt visite aux nationalistes du pays à la Kryjivka, un excellent restaurant à Lviv !

L'organisation de l'escroc juif Simon Wiesenthal appelle à boycotter le restaurant Kryjivka à Livl (pendant qu'ils envoient les joueurs visiter les camps de la mort de l'infame et de la bête immonde, l'ultime abomination, blabalabla), en Ukraine. Vu la popularité grandissante des juifs à travers le monde, cela revient à leur faire une excellente publicité (que je me priverai pas de faire).

Voici ce qu'on peut lire sur le site des escrocs (voir Même les juifs reconnaissent que Simon Wisenthal était un escroc) :

"Conçu comme un bunker et se traduisant par « cachette », il [le restaurant] rend hommage aux forces nationalistes ukrainiennes, qui ont collaboré avec les nazis et dont les partisans ont participé à assassiner des juifs en 1941 bla bla bla shoahnanas, antitermitisme, réparations, pognon, donne moi ton fric conard de goy insoumis...".

Les Ukrainiens ont lutté avec l'Allemagne Nationale-Socialiste pour résister à l'envahisseur judéo-bolchévique.

En réalité, la vérité est bien plus simple que ce que racontent ces juifs. Les Ukrainiens ont, comme une grande partie de l'Europe, lutté côte à côte avec l'Allemagne Nationale-Socialiste pour résister à l'envahisseur judéo-bolchévique (Normal !).


Un restaurant constamment plein et fort apprécié

En voici la présentation sur le site tripadvisor.ca (en anglais) :

Kryjivka, traduit de l'ukrainien, signifie un bunker souterrain, un repaire de l'UPA-ukrainienne armée nationaliste pendant la Seconde Guerre mondiale. Le lieu est conçu pour lui ressembler et se sentir en faire partie, et décoré avec des mitrailleuses et de vieilles affiches de la guerre et autres souvenirs. Il n'y a aucun signe à la porte, trouver le restaurant se transforme en une petite quête, même si vous avez leur adresse (ils sont sur la place du marché central, la maison 14). Je ne vais pas gâcher le plaisir, vous vous imaginez bien!

Une fois que vous aurez frappé, vous serez accueilli par un gardien en uniforme UPA avec un pistolet mitralleur MP40 allemand... et vous auriez tout intérêt à ne pas être communiste ou Russe - sinon, ils vous éjectent et vous tirent dessus. Non je plaisante, l'endroit est un must pour tout touriste russe avec un sens de l'humour, aussi. Il fait sombre et c'est parfois bondé à l'intérieur, de grandes tables en bois, la nourriture est servie dans des assiettes en métal de style Armée et c'est vraiment bon. Essayez les salades et les soupes, et leurs plats de viande sont excellents.

Il y a des salles fumeurs et non fumeurs, le service est bon, tous les serveurs parlent au moins un peu anglais. Une traduction en anglais est disponible sur le menu.

Un lieu à thème très original, le plaisir de visiter. Ouvert 24/7.

Recommandé! 


Des clients enthousiastes

Voici deux avis péchés au hasard d'Internet, sur le site qype.co.uk (en anglais) :

Bandrik de Lviv :
"Si vous venez ici, une personne armée va vous interpeller à propos de la Russie et il vous dira "Slava Ukraini" (Gloire à l'Ukraine) et vous devez répondre "Geroyam slava» (et à ses héros) - c'était une salutation traditionnelle de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne.
Il y a beaucoup de touristes étrangers ici. En outre, il est si populaire qu'il est vraiment difficile d'y trouver une place libre l'après-midi. Mais vous pouvez réserver une table si vous voulez. La nourriture y est également excellente. Ils ont beaucoup de cuisine traditionnelle ukrainienne. Vous pouvez aussi boire des alcools ukrainiens nationaux, ils sont assez forts, environ 40%. Les prix sont abordables."

Keymone de Hamburg :
"C'est un endroit génial pour les personnes souhaitant revivre l'esprit de Lviv et de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne. A l'entrée, un militaire va vous demander si il n'y a pas de russe ou de juif parmi vous (bien sûr vous devez dire non), puis vous entrez à l'intérieur. L'idée de l'endroit est amusant. Chaque fois que vous irez, vous verrez beaucoup de touristes russes - cela a l'air d'être un lieu incontournable pour eux.

A l'intérieur, c'est un peu comme au temps des planques de l'UIA - du matériel militaire, des grenades, des armes allemandes - Vous pouvez prendre des photos." 


Boycott Euro 2012


Nyon le 8 juin. Ce matin des dizaines de bannières sont apparues en ville où l'on peut lire "Non au football moderne" et "Stop killing animals. No euro'12", ainsi que des épouvantails ensanglantés et la fontaine de "route de Clémenty" colorée en rouge. Cette action nocturne revendiquée par la "Foresta che Avanza", groupe écologiste dépendant de l'association Casapound Italia, a pour but d'accuser l'UEFA de complicité dans le massacre des chiens errants en Ukraine, pays hôte du prochain championnat d'Europe de football.

Sur les tracts distribués en ville, on peut aussi lire:"l'UEFA permet à des pays pauvres comme l'Ukraine de profiter de la vitrine et du business du championnat d'Europe de football en prétendant que c'est une bonne chose. Pourtant L'UEFA permet aussi, par son silence, que trente mille chiens et chat errants soient éliminés du sol ukrainien. Le football est d'abord un jeu et non un produit, d'abord un sport et non un marché, d'abord un spectacle avant d'être un business, ceci devraient être les valeurs fondamentales de l'UEFA", affirme Lorenzo Tonini, responsable national de la "Foresta che Avanza".

"Nous réalisons aujourd'hui que la logique du profit a désormais éclipsé les valeurs saines du sport. Le football moderne n'est plus porteur de valeurs pour les nouvelles générations, le massacre des animaux n'est qu'un triste épisode qui ne doit pas interrompre ce grand événement".

La "Foresta che avanza" demande l'arrêt immédiat des massacres grâce aux pressions de l'UEFA et des institutions Européennes sur le gouvernement Ukrainien.