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« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
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mercredi 20 mai 2015
dimanche 21 décembre 2014
La répression des nationalistes russes continue !
La Nuit de la Chasse Sauvage de Wotan - la nuit la plus longue de l'année – est le moment de la fin et du renouveau. En cette nuit, l’organisation culturelle de la Wotanjugend est devenue un danger pour le Kremlin et vient d’être interdite. Elle cesse donc d’exister par suite des pressions policières et politiques.
Cette année a marqué la fin d’une période de liberté et a été un nouveau point de départ pour notre mouvement. La révolution de Maïdan, la guerre et l'intensité sans précédent des répressions politiques contre les nationalistes russes, tout cela a laissé la jeunesse russe devant un choix difficile : se battre pour nos frères ukrainiens ou rester repliée sur soi-même.
« L'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue », écrit Friedrich Nietzsche, et ses paroles sont vraies aujourd'hui plus que jamais ; tous ceux qui se sont réveillés de leur léthargie grâce à la Wotanjugend seront en mesure de se tenir debout au milieu des ruines et non pas à genoux comme des esclaves. Leur avenir leur appartient et c’est pour éveiller les consciences que la WotanJugend avait été créée et notre mission est terminée. Nous laissons la place à d’autres éveilleurs de consciences, car dorénavant nous suivons la voie des armes.
Nous sommes conscient de l’hostilité du système russe contre nous et par conséquent notre site va fermer. Nous rappelons que notre page « Vkontakte » qui a été piraté depuis plus de deux mois n’a plus rien a voir avec la WotanJugend, et que toutes les informations sont fausses. Il en est de même pour tous les produits de la Wotanjugend qui sont vendus via des pseudo- boutiques « officielles ». Les seuls produits de la Wotanjugend sont disponibles à la boutique «Копьеносец».
Toutes les publications futures et anciennes de la Wotanjugend seront disponibles sur les sites d’informations amis : Misanthropic.info, Русский Сектор (НСН), Правые Новости, НС Плацдарм,полк «Азов», Реванш, Рассвет, Варяжская Русь, Fans-Edge.info.
En avant pour la victoire !
Gloire à la Russie Blanche ! Gloire à l’Ukraine Blanche !
Mort au Monde Moderne ! Wotan Mit Uns !
Source : Misanthropic.info
vendredi 28 novembre 2014
lundi 12 mai 2014
Russie - Des nationalistes Russes détruisent un casino illégal
Signe perceptible de l’éveil grandissant du peuple en Russie, des identitaires russes orthodoxes ont détruit cette semaine un casino clandestin géré par des immigrés musulmans. Cette racaille se livrait aussi à un important trafic de drogue et à la traite des Blanches. L’intervention brutale des nationalistes russes a ramené l’ordre et la sécurité dans le quartier. Les criminels immigrés, appelés “culs noirs” en Russie, ont du fuir, quand ils l’ont pu.
Source : France Eternelle
dimanche 9 mars 2014
Russie - 4 Nationalistes en prison pour s'être défendus contre la vermine

Les quatre nationalistes qui accompagnaient la jeune fille décident de répondre par la légitime défense et affrontent une douzaine de racailles. Couteau, lacrimo, poing américain… La bataille fut rude mais les tchétchènes comme des rats fuirent le combat. Cependant, deux nationalistes sont gravement touchés et partiront à l’hôpital (un des nationaliste a perdu un œil) et les deux autres iront en prison directement pour « violence raciale » ( !!???).
Les allogènes sous couvert de la police ne seront pas inquiétés et pleurnicheront dans les journaux locaux en inventant une prétendue attaque de « néo-nazis ».
Cela fait deux mois maintenant que les quatre nationalistes croupissent dans les geôles de Poutine, le procès a encore une fois été reporté et à l’heure actuelle nous ignorons son aboutissement. Le point positif de cette affaire, cela été la vague de soutien du milieu nationaliste à travers toute la Russie, les sommes récoltées ont été importantes et permettront de payer l'avocat et les frais médicaux.
Source : WotanJugend (VK) et merci à Nouvelle Aube pour le partage et la traduction!
jeudi 28 février 2013
mercredi 6 février 2013
Russie - Gang Anti-Dealers de Drogue
En Russie et plus précisément dans la ville de Moscou, un groupe d’activistes s’est organisé afin de rendre justice lui-même. Après s’être attaqué aux pédophiles et aux dealers de drogue, voici qu’ils remettent le couvert en s’attaquant aux voitures de nouveaux dealers. À coup de hache et de coup de pied ils détruisent et incendie les véhicules des trafiquants de stupéfiants.
jeudi 3 janvier 2013
lundi 26 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
mardi 6 novembre 2012
jeudi 23 août 2012
Pussy Riot - Opération de propagande judéo-maçonnique pour détruire l’esprit ortodox Russe
L’art propagandiste consiste à se servir d’un événement, volontairement provoqué ou non, et de l’instrumentaliser en l’insérant dans une narration qui, la plupart du temps, est complètement détachée de la réalité, et s’apparente plutôt à une légende, noire ou rose. George Orwell a très horrifiquement décrit une société fondée en permanence sur cette dualité, qui fait penser à une sorte de schizophrénie collective, propre aux régimes dits « totalitaires ». Pour bien saisir l’importance disproportionnée que la « performance » des Pussy Riot, dûment encouragée et soutenue par l’énorme appareil de guerre idéologique de l’Occident, il faut la replacer dans une perspective sociétale. Car si ces « artistes », qui répètent de façon caricaturale et grotesque, ce que l’Occident a produit de pire en matière « culturelle », servent de pionnes à un conflit qui les dépasse, elles n’en expriment pas moins ce qu’est en vérité la nature du « Nouvel Ordre mondial » que d’aucuns voudraient voir s’étendre à l’échelle planétaire.
Ne nous attardons pas sur les faits commis, qui relèvent du droit commun, et concernent la justice russe. Il est d’ailleurs choquant que des responsables politiques étrangers contestent un jugement qui serait exactement le même dans leur propre pays. Comme le faisait remarquer Alexandre Latsa (Pussy Riot : pourquoi une telle médiatisation? Rianovosti), l’article 322-3-1 du code pénal français punit de sept ans de prison et 100.000 € d’amende la dégradation d’un bien culturel exposé dans un lieu de culte. Rappelons aussi qu’en France existe une loi sur le blasphème, non pour protéger les religions traditionnelles, mais pour garantir la pérennité de dogmes relatifs à la shoah, vérités qu’il est interdit de discuter, et qui donne l’occasion, de ci, de là, de condamner, non pas parfois par rapport à ce qui est proféré, mais en regard de ce qu’on suppute être une opinion induite. Personne en France ne s’est élevé, dans les milieux intellectuels, pourtant si prompts à l’indignation sélective, contre cette loi inique qui a scandaleusement traîné devant les tribunaux des esprits libres, aujourd’hui si rares, parfois en assimilant outrancièrement l’antisionisme à de l’antisémitisme. Rappelons aussi en passant que nos démocrates maison, aptes à déclencher des « semaines de la haine » quand ça les arrange, ou à manier la perfidie comme d’habiles petits Goebbels qu’ils sont, ne voient aucun inconvénient à ce qu’un parti, qui drainent plus de 18% des électeurs, n’envoie à l’assemblée que deux députés. Il faut imaginer ce qu’une telle réalité politique susciterait de sarcasmes s’il s’agissait de la Russie, qui pratique en la matière la proportionnelle.
Puisqu’il faut s’attarder sur la seule réalité qui compte, à savoir la domination sans partage d’une propagande colportée par les officines, les chancelleries, les medias, les membres du show business etc., tous acteurs de diabolisation de l’ « ennemi », et de promotion d’une société gangrénée et contrôlée par la finance apatride et cupide, il est intéressant de souligner ce qui est tu, de façon si criante, si l’on ose dire. Quoi de plus comique que lire et d’écouter les couplets des chœurs de pleureuses, rhétorique si redondante et convenue qu’on a l’impression qu’elle s’inspire du même dictionnaire, d’un glossaire qui donnerait aux comédiens de cet opera buffa tous les termes idoines du langage de l’épouvante la plus extrême. C’est tout juste si Poutine, Bachar Al-Assad, après le regretté colonel Kadhafi, ne sont pas décrits comme les réincarnations méphistophéliques de l’inestimable Nosferatu, de quelque Dracula que toute la quincaillerie clinquante et dérisoire de la société hallucinogène actuelle viserait à exorciser. Cela porterait à rire, comme dans ces théâtres de guignol qui font se pâmer les enfants de cinq ans, s’il n’y avait dans les coulisses tant de cadavres encore sanglants. Car ces idiots utiles de la bien pensance (je ne parle pas des responsables politiques qui savent très bien ce qu’ils font, en machiavels de supermarché du crime) n’ont guère été entendus quand les forces colonialistes de l’Otan ont écrasé un petit pays libre et fier, occasionnant 160 000 morts. On ne les voit pas non plus quand des civils sont massacrés par les avions des « alliés » en Afghanistan, ou que des attentats « aveugles » (préfiguration de ce qui se passerait en Syrie si les « rebelles » extrémistes l’emportaient) déciment les populations dans l’Irak « libéré ». Apparemment, certaines vies valent plus que d’autres. Où sont passées les accusations de tortures délocalisées par la CIA dans certains pays arabes ou d’Europe centrale ? Pourquoi du reste ne pas user de la même ténacité que celle qu’on emploie pour diffamer la Russie et son prétendu « Goulag », son supposé manque de liberté, pour s’en prendre aux Etats Unis d’Amérique, que l’emprisonnement dans un camp de concentration à Guantanamo de prisonniers non jugés (et à ce jour, ce camp n’est toujours pas fermé) aurait dû mettre au ban de la « communauté internationale », et qui ont légalisé la torture, conçu une loi liberticide, dite « patriot act », laquelle permet toutes les atteintes à la vie privée, à l’expression et à la circulation des gens (avec l’assentiment de la Communauté européenne, qui a accepté un contrôle policier de ses ressortissant par les Américains) ? Pourquoi ne pas dénoncer, avec toute l’ampleur et la puissance médiatiques déployées pour caricaturer la Russie et d’autres pays récalcitrants, la peine de mort dont l’application particulièrement abjecte, passe presque, ainsi que les bagnes, les prisons infâmes, inhumaines du pays du shérif Lynch, comme des traits folkloriques du pays des cow boys ? Pourquoi, du reste, ne pas reconnaître que l’action « héroïque » de ces pauvres filles, qui risquent d’ailleurs de ne plus le rester tant il leur est permis d’espérer quelque récompense de la part du milliardaire Soros, qui a toujours soutenu les entreprises de subversion visant à miner les pays de l’ex-bloc soviétique, n’aurait pas été tenue pour telle si elles avaient eu l’idée saugrenue d’envahir une synagogue pour protester contre la politique agressive, spoliatrice, criminelle d’un Etat qui mène, sans susciter de protestations majeures, et en dépit de dizaines de résolutions de l’ONU le condamnant, un nombre impressionnant d’actions, dont une seule aboutirait, pour n’importe quel autre pays, à une mise au ban de la société des nations ?
Il n’est pas inutile non plus de s’interroger sur la nature d’un tel groupe d’agit-prop, que l’on présente comme un modèle de liberté, représentatif d’une liberté d’expression liée prétendument, comme le suggère de façon particulièrement grotesque notre ministre de la « culture », à une jeunesse qui n’aurait, comme toute ligne d’horizon, que la perspective hautement exaltante, de pratiquer des orgies avec des femmes enceintes, de se masturber avec des poulets morts, de crier « merde, merde, merde au Seigneur » dans une église, de se montrer nu et couvert de cafards, et j’en passe. On sait que, jadis, à l’époque où les rôles étaient bien départagés à l’échelle mondiale, d’un côté l’axe du Bien, l’Occident, et l’axe du Mal, le camp soviétique – un mystique, Soljenitsyne, qui, au demeurant, présentait tous les caractères d’un véritable génie littéraire et philosophique, lui, était plus ou moins accepté comme dissident pat la pars occidentalis du globe, et d’ailleurs plutôt moins que plus. Il est vrai qu’à sa façon il anticipait la nouvelle Russie qu’un Vladimir Poutine incarne, une Nation fière, indépendante, qui ne se laisse pas marcher sur ses pattes d’ours, et qui revient de plus en plus à des valeurs ancestrales, à la religion de ses pères. Ce que ne saurait tolérer un capitalisme agressif, dont la justification, qu’on appellera « philosophique », faute de mieux, repose sur la légitimation de la destruction programmée de tout ce qui fait obstacle à l’affranchissement hédoniste, expressionniste, morbide de toutes les pulsions infra-humaines, de toutes les capacités, à vrai dire infinies, des désirs égocentriques, animaux et haineux de ce qui se cache sous la conscience humaine, et qu’une société digne de ce nom doit permettre de juguler par le respect, l’éducation, et la considération pour le sacré et sa propre patrie.
Claude Bourrinet
Source : Voxnr
L'épreuve de force mondiale des Pussy Riot à l'encontre de la spiritualité Russe et occidentale
Frère Nathanael nous décrit les enjeux entourant un fait divers d'une ampleur internationale, à savoir le soutien de l'empire Occidental décadent au groupe punk Pussy Riot, soutenu par la National Endowment for Democracy, paravent de la CIA, pour déstabiliser le pouvoir politique russe, aujourd'hui allié du pouvoir spirituel Chrétien Orthodoxe.
Voici d'autres vidéos et photos de dégénérés du même mouvement ou proche d'elles. Voilà donc ce que défendent nos médias en France, pendant que la propagande de guerre contre la souveraineté du peuple Libyen bat son plein !
Introduction d’un poulet dans le vagin
Cette vidéo peut choquer
Une ’’femme’’ abat une croix en signe de soutien aux Pussy Riot :
Dans le même genre encore :
Orgie dans un musée
Cafards et "liberté" sexuelle
mercredi 15 août 2012
Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Voici quatre siècles que des leaders politiques tentent de créer un ordre international qui régisse les relations entre les Nations et prévienne les guerres. Si le principe de souveraineté des États a donné des résultats, les organisations intergouvernementales ont surtout reflété les rapports de force d’un moment. Quant à l’ambitieux projet US de Nouvel Ordre Mondial, il est en train de se fracasser sur les nouvelles réalités géopolitiques.
La lente formation d’un ordre international
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Maximilien de Béthune, Duc de Sully (1559-1641) |
L’idée d’un ordre mondial, ou international, apparaît dès le XVIIe siècle, même si l’expression « ordre mondial » n’a été introduite que récemment dans le discours politique. Elle a été discutée chaque fois que se présentait une occasion d’organiser et de pérenniser la paix.
C’est en 1603 que le roi de France Henri IV fit élaborer par son ministre, le duc de Sully, un premier projet. Il s’agissait de constituer une république chrétienne incluant tous les peuples d’Europe. Elle aurait garanti la préservation des nationalités et des cultes et aurait été chargée de régler les problèmes entre eux.
Ce Grand Dessein stipulait la une redéfinition des frontières des États pour équilibrer leur puissance, la création d’une Confédération européenne à 15, avec un Conseil supranational disposant d’un pouvoir d’arbitrage, et une armée capable de protéger la confédération face aux Turcs.
Cependant ce rêve fut interrompu par l’assassinat d’Henri IV et ne ressurgit qu’à l’issue des guerres déclenchées par Louis XIV. L’abbé de Saint-Pierre lança son Projet pour rendre la paix perpétuelle entre les souverains chrétiens.
Ce plan, qui a été présenté au Congrès d’Utrecht (1713), consistait à adopter intégralement toutes les décisions prises dans ladite conférence comme base définitive en matière de tracement des frontières entre les pays belligérants, et la mise en place d’une ligue des nations européennes (une fédération internationale) ayant pour mission de prévenir les conflits.
Indépendamment de cette utopie, le plus important à cette époque fut, bien entendu, les Traités de paix de Westphalie, signés en 1648. Ils interviennent à l’issue d’un guerre de Trente ans, conduite sous bannières religieuses, donnant lieu à une accumulation de haine et à l’anéantissement de 40 % de la population.
Les négociations durèrent quatre ans (1644-1648). En définitive, elles consacrèrent une égalité dans les négociations entre toutes les parties belligérantes, qu’elles soient catholiques ou protestantes, monarchiques ou républicaines.
Les Traités de Westphalie posaient quatre principes fondamentaux :
- 1. La souveraineté absolue de l’État-nation, et le droit fondamental à l’autodétermination politique.
- 2. L’égalité juridique entre les États-nations. Le plus petit État est, de ce fait, égal au plus grand, quelque soit sa faiblesse ou sa force, sa richesse ou sa pauvreté.
- 3. Le respect des traités, et l’émergence d’un droit international contraignant.
- 4. La non ingérence dans les affaires intérieures des autres États.
Certes, ce sont des principes généraux qui ne déterminent pas une souveraineté absolue, mais il n’y en a jamais eu. Toutefois ces principes délégitimaient toute action susceptible d’abolir cette souveraineté.
Les philosophes politiques ont tous soutenu ces projets. Rousseau a vivement appelé à constituer un unique État contractuel regroupant tous les pays européens. Kant a publié en 1875 Vers la Paix perpétuelle. Pour lui, la paix est une construction juridique qui exige de codifier une loi générale applicable à tous les États. L’utilitariste anglais Bentham a stigmatisé la diplomatie secrète en ce qu’elle s’exonère du droit. Il a appelé également à créer une opinion publique internationale pouvant contraindre les gouvernements à se soumettre aux résolutions internationales ainsi qu’à l’arbitrage.
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Signature d’un des Traités de Westphalie |
La création des institutions régulatrices internationales
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Clément-Wenceslas de Metternich (1773-1859) |
L’idée d’un ordre international n’a cessé de progresser au fur et à mesure, et toujours sur la base des règles de la souveraineté adoptées par les Traités de Westphalie. Elle a donné naissance à la Sainte Alliance proposée par le Tsar Alexandre Ier en 1815, ainsi qu’au projet de Concert européen proposé par le chancelier autrichien Metternich au XIXème siècle visant à prévenir « la révolution » qui signifie dans le langage rationnel politique, le chaos.
C’est à partir de ce moment que les États commencèrent à tenir des sommets pour résoudre des problèmes en dehors des guerres, en privilégiant l’arbitrage et la diplomatie.
C’est dans cette perspective que la Société des Nations (SdN) fut fondée à l’issue de la Première Guerre mondiale. Mais elle n’était que la concrétisation des rapports de force du moment, au service des puissances victorieuses de cette guerre. Ses valeurs morales étaient donc relatives. Ainsi, malgré son objectif affiché de régler les différents entre nations par l’arbitrage plutôt que par la guerre, elle se déclarait compétente pour la supervision des peuples sous-développés ou colonisés -politiquement, économiquement, et administrativement- jusqu’à leur autodétermination. C’est ce qui a conduit naturellement à la légitimation des mandats. En tenant une telle position, la Société des Nations a incarné la réalité coloniale.
Le caractère artificiel de cette organisation s’est révélé lorsqu’elle s’est trouvée incapable de faire face à de graves événements internationaux comme la conquête de la Mandchourie par le Japon, celle de l’Abyssinie (Éthioipie) et l’annexion de Corfou (Grèce) par l’italie, etc.
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La Société des Nations réunie à Genève |
Malgré le fait que l’idée de la SdN, concue par Léon Bourgeois, ait été promue par le président des États-Unis Woodrow Wilson, Washington n’y a jamais adhéré. Mis en cause, le Japon et l’Allemagne s’en sont retirés. De sorte que l’institution s’est trouvée sans valeur.
Successeur de la SdN, l’ONU était le reflet de la Charte de l’Atlantique, signée par les États-Unis et le Royaume-Uni, le 4 août 1941, et de la déclaration de Moscou, adoptée par les Alliés le 30 octobre 1943, annonçant la création d’« une organisation générale fondée sur le principe d’une égale souveraineté de tous les États pacifiques ». Le projet fut développé lors de la Conférence de Dumbarton Oaks tenue à Washington du 21 août au 7 octobre 1944.
Les principes de la Charte de l’Atlantique ont fait ainsi l’objet d’une approbation pendant la conférence de Yalta (4-12 Février 1945), avant d’être consacrés par la conférence de San Francisco (25 et 26 Juin 1945).
L’idéologie mondialiste s’est alors incarnée dans l’ONU qui, dès sa création, a prétendu établir un système de sécurité collective pour tous, y compris pour les États qui n’en étaient pas membres. En réalité, l’ONU n’est pas plus que la SdN une société contractuelle entre égaux, mais le reflet des rapports de force du moment au profit des vainqueurs du moment.
Cela dit, le monde entier s’inclina devant cette volonté.
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Le Conseil de sécurité des Nations Unies |
Cette organisation, qui se voulait mondiale, n’était en pratique que l’expression de la volonté de domination des puissances victorieuses au détriment de la volonté des peuples qui n’était pas prise en compte.
Cette réalité géopolitique a été confirmée lors de la création du Conseil de sécurité formé de cinq grandes puissances (les vainqueurs) en qualité de membres permanents, et d’autres membres, non permanents, mais élus selon des critères géographiques, donnant lieu à une sous-représentation de l’Afrique et de l’Asie.
La défaillance de ce système est apparue durant la Guerre froide. Le conflit entre les deux grandes puissances s’est imposé aux petites qui en ont supporté toutes les conséquences sur les plans locaux ainsi que régionaux.
Cette structuration des rôles était évidente dans le fonctionnement de l’ONU que ce soit à l’égard des demandes d’adhésion que pour le traitement des conflits, comme on l’a vu à propos de la Palestine, de la Corée, de la nationalisation du pétrole iranien, de la crise du Canal de Suez, des occupations israéliennes, du Liban etc.
L’ONU a été créée en proclamant « la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites, à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international ». Cependant, le système de veto a privé les autres nations du droit d’être acteurs en toute égalité.
En définitive, les institutions internationales ont toujours illustré l’équilibre des puissances, loin de toute idée de justice au sens philosophique ou moral.
Le Conseil de sécurité est un directoire mondial (dans la continuation de celui installé par Metternich). Il réserve la capacité d’imposer des résolutions aux seuls Alliés, vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et non à ceux qui recherchent la paix.
Après la dissolution de l’Union Soviétique, il était crucial de changer le système international.
Le remodelage des relations internationales par les États-Unis
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Leo Strauss (1899-1973) |
C’est à ce moment que les disciples de Leo Strauss ont triomphé aux États-Unis avec l’aide des journalistes néoconservateurs. Selon eux, la société est divisée en trois castes : les sages, les seigneurs et le peuple. Les sages détiennent seuls la vérité et n’en révèlent qu’une partie aux politiciens (les seigneurs), tandis que le peuple doit se soumettre à leurs décisions. Ils n’ont cessé de promouvoir leurs idées et d’appeler à l’abrogation des principes des Traités de Westphalie, à savoir le respect de la souveraineté des États et la non ingérence dans leurs affaires intérieures. Pour imposer l’hégémonie occidentale, ils ont évoqué un « droit d’ingérence humanitaire », et une « responsabilité de protéger », incombant aux sages, exécutée par les seigneurs, et imposée aux peuples. Révisant le vocabulaire de la Seconde Guerre mondiale, ils ont aussi appelé à remplacer la « Résistance » par des négociations.
En 1999, les appels des néoconservateurs ont été relayés dans plusieurs pays occidentaux, notamment au Royaume-Uni et en France. Tony Blair présenta l’attaque du Kosovo par l’OTAN comme la première guerre humanitaire de l’Histoire. Dans un discours prononcé à Chicago, il affirma que le Royaume-Uni ne cherchait pas à défendre ses intérêts, mais à promouvoir des valeurs universelles. Sa déclaration fut saluée aussi bien par Henry Kissinger que par Javier Solana (qui était alors secrétaire général de l’OTAN et pas encore de l’UE). Peu après, Bernard Kouchner était nommé par l’ONU administrateur du Kosovo.
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Tony Blair énonce sa doctrine (Chicago, 22 avril 2009) |
Il n’y a pas de différence notable entre la théorie des straussiens et celle des nazis. Dans Mein Kampf, Adoph Hitler stigmatisait déjà le principe de souveraineté des États affirmé par le Traité de Westphalie.
Au plan économique, cette vision des choses a déjà triomphé avec le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. Dès leur création, ces institutions ont cherché à s’ingérer dans les politiques économiques, budgétaires et financières des États, surtout les plus pauvres et vulnérables. Certains États arabes ont été victimes de leurs conseils en matière de libéralisation économique, de privatisation du secteur public, de braderie des ressources naturelles.
Washington a hésité sur la conduite à tenir après la disparition de l’URSS. Progressivement les États-Unis se sont affirmés comme super-puissance unique, comme « hyper-puissance » selon l’expression d’Hubert Védrine. Dès lors, ils ont considéré que le système onusien hérité de la Seconde Guerre mondiale était dépassé. Il ne se sont pas contentés de se désintéresser de l’ONU, ils ont alors cesser de remplir leurs obligations financières, ils n’ont pas ratifié le Protocole de Kyoto, ils ont refusé d’adhérer à la Cour pénale internationale, et ont humilié l’Unesco à plusieurs reprises.
Les concepts issus de la Seconde Guerre mondiale ont été balayés par les attentats du 11 septembre 2001. La Stratégie nationale de sécurité des États-Unis d’Amérique, publiée par le président George W. Bush, le 20 septembre 2002, proclame un nouveau droit, « l’action militaire préventive conte les États voyous ».
La stratégie US s’est accompagnée d’un bouleversement conceptuel.
- La notion de Résistance, issue de la Résistance française à l’occupation nazie, a été délégitimée au profit d’une exigence de résolution des conflits par la négociation, indépendamment des droits inaliénables des parties. De même, la notion de terrorisme -jamais définie en droit international- a été utilisée pour délégitimer tout groupe armé en conflit avec un État, quelles que soient les causes de ce conflit.
- Abrogeant les lois de la guerre, Washington a remis au goût du jour les « assassinats ciblés » qu’il avait abandonnés après la guerre du Vietnam et qu’Israël pratique depuis plus d’une décennie. Selon leurs juristes, il ne s’agirait pas à proprement parler d’« assassinats », mais de « meurtre en légitime défense », alors même qu’il n’y a ni nécessité pour se protéger, ni concomitance de la menace et de la réaction, ni proportionnalité de la riposte.
- L’ingérence humanitaire, ou la responsabilité de protéger ont été placés au dessus de la souveraineté des États.
- Enfin, la notion d’États voyous a fait son apparition.
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Bernard Lewis (1916 - ) |
Ces États sont définis par quatre critères qui relèvent largement de la supputation et du procès d’intention :
- Leurs dirigeants oppriment leur population et pillent leurs biens.
- Ils ne respectent pas les lois internationales et constituent une menace permanente pour leurs voisins.
- Ils soutiennent le terrorisme.
- Ils haïssent les États-Unis et leurs principes démocratiques.
C’est avec une décennie de retard par rapport à la disparition de l’URSS que les États-Unis ont lancé leur remodelage des relations internationales. Concernant le Proche-Orient, le philosophe néoconservateur Bernard Lewis et son disciple Fouad Ajami ont énoncé les principaux objectifs : mettre fin au nationalisme arabe en frappant les régimes tyranniques qui ont cimenté la mosaïque tribale, confessionnelle, et religieuse. La destruction et le dépeçage des États de cette région conduiront au « Chaos constructeur », une situation incontrôlable dans laquelle disparaît toute cohésion sociale et où l’homme est renvoyé à l’état de nature. Ces sociétés retourneront alors à un stade pré-national, voire pré-historique, d’où surgiront des micro-États ethniquement homogènes et, par la force des choses, dépendants des États-Unis. L’un des leaders straussiens, Richard Perle, assurait que les guerres en Irak et au Liban seraient suivies d’autres en Syrie, en Arabie saoudite, et finiraient en apothéose en Égypte.
Trois étapes
Quoi qu’il en soit, la construction de ce Nouvel Ordre Mondial a traversé plusieurs étapes.
1. 1991-2002 fut une étape d’indétermination. Washington hésita à s’affirmer comme unique super-puissance et à décider unilatéralement du sort du monde. Même si cette période s’est étendue sur plus d’une décennie, elle ne représente qu’un bref moment de l’histoire.
2. Au cours des années 2003-2006, Washington a tenté d’appliquer à tout prix la théorie du « Chaos constructeur » pour étendre son hégémonie. Il a mené deux guerres, l’une avec ses propres troupes en Irak, l’autre par procuration au Liban. La défaite israélienne de 2006 a momentanément interrompu ce projet. La Russie et la Chine utilisèrent alors par deux fois leur veto au Conseil de sécurité (à propos du Myanmar et du Zimbabwe) comme pour manifester timidement leur retour sur la scène internationale.
3. Dans la période qui va de 2006 à aujourd’hui, le système unipolaire a cédé la place à un monde non-polaire. La puissance est dispersée. La Chine, l’UE, l’Inde, la Russie, et les États-Unis, représentent à eux seuls plus de la moitié des habitants du monde, ils détiennent 75 % du PIB mondial et effectuent 80 % des dépenses militaires. Cet état de fait justifie jusqu’à un certain point un fonctionnement multipolaire du fait de la compétition persistante entre ces pôles.
La nébuleuse d’un monde non-polaire
Surtout, ces puissances doivent affronter des défis provenant aussi bien de dessus (les organisations régionales et mondiales) que de dessous (les milices, les ONG, les entreprises multinationales). La puissance est partout et nulle part, en plusieurs mains, en plusieurs lieux.
Outre les six grandes puissances mondiales, il existe quantité de puissances régionales. On peut évoquer en Amérique latine le cas du Brésil, plus ou moins l’Argentine, le Chili, le Mexique, le Venezuela. En Afrique, le Nigeria, l’Afrique du Sud, ainsi que l’Égypte. Au Proche-Orient, l’Iran, Israël, l’Arabie Saoudite. Le Pakistan, dans le sud-est de l’Asie. L’Australie, l’Indonésie, la Corée du Sud, en Asie orientale et dans le Pacifique occidental.
De nombreuses organisations intergouvernementales s’inscrivent sur cette liste de forces : le FMI, la Banque mondiale, l’OMS et l’ONU en tant que telles. Des organisations régionales comme l’Union africaine, la Ligue arabe, l’ASEAN, l’UE, l’ALBA, etc. Sans oublier des clubs comme l’OPEP.
Il faut encore ajouter certains États à l’intérieur des États-Nations comme la Californie ou l’Uttar Pradesh [ État d’Inde le plus peuplé ], et encore des villes comme New York ou Shanghai.
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World Economic Forum (Davos) |
Les États-Unis restent la principale concentration de puissance. Leurs dépenses militaires annuelles sont estimées à plus de 500 milliards de dollars. Ce chiffre peut atteindre 700 milliards, si nous prenons en compte le coût des opérations en cours, à la fois en Irak et en Afghanistan. Avec leur PIB annuel, estimé à 14 trillions de dollars, ils sont classés première économie dans le monde.
Toutefois, la réalité de la puissance états-unienne ne doit pas masquer son déclin à la fois en valeur absolue et relativement aux autres États. Comme l’a fait remarquer Richard Haass, le président du Council on Foreign Relations, la progression de pays comme la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats atteint 1 trillion de dollars par an. Cela est dû bien sûr au marché de l’énergie. Vu l’explosion de la demande chinoise et indienne, ce montant continuera à croître. La faiblesse du dollar face à la livre sterling et à l’euro n’entrainera pas seulement une dépréciation de sa valeur face aux monnaies asiatiques, mais une possible transformation du marché du pétrole qui se payera avec un panier de devises, voire en euros.
Et lorsque le dollar ne sera plus la monnaie des échanges pétroliers, l’économie états-unienne se trouvera vulnérable à l’inflation et aux crises monétaires.
Deux mécanismes fondamentaux ont soutenu le monde non polaire :
- Nombre de flux financiers ont trouvé leur chemin en dehors des voies légales et à l’insu des gouvernements. Ce qui tend à montrer que la mondialisation affaiblit l’influence des puissances principales.
- Ces flux ont été largement utilisés par les États pétroliers pour financer secrètement des acteurs non-étatiques.
Par conséquent, dans un système non polaire, le fait d’être l’État le plus puissant du monde ne garantit pas le monopole de la force. Toutes sortes de groupes, voire d’individus, peuvent accumuler de l’influence.
Selon le professeur Hedley Bull, les relations internationales ont toujours été un mélange d’ordre et de chaos. Si l’on suit sa théorie, le système non-polaire livré à lui-même se complexifie. Et c’est ce qui s’est passé.
En 2011, l’exacerbation des tensions autour de la Libye a montré que le système non polaire n’était plus viable. Deux orientations concurrentes se sont fait jour.
La première est états-unienne. Elle vise à construire un Nouvel Ordre Mondial correspondant à la stratégie de Washington. Elle suppose l’abolition de la souveraineté des États, instaurée depuis les Traités de Westphalie, et son remplacement par l’ingérence humanitaire à la fois comme légitimation rhétorique et comme cheval de Troie de l’American Way of Life.
La seconde, soutenue par l’Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS, est sino-russe. Elle réclame le maintien des principes du Traité de Westphalie, sans pour autant envisager un retour en arrière. Il s’agit de déterminer une nouvelle règle du jeu. Quelque chose basé autour de deux noyaux autour desquels pivotent un certain nombre de pôles.
De toute évidence, le contrôle des ressources, notamment les énergies renouvelables, est le passage idéal vers la création d’un nouveau système, dont l’émergence est bloquée depuis 1991.
Il est clair aussi que le contrôle du gaz et des voies du transport, est le centre du conflit à propos de la Syrie. Sans aucun doute, la polarisation des puissances sur ce sujet dépasse certainement les causes internes, et surpasse la question d’accès aux eaux chaudes, ou l’intérêt logistique de la base navale de Tartous.
L’impératif énergétique
La bataille de l’énergie était la grande affaire de Dick Cheney. Il l’a conduite de 2000 à 2008 en confrontation nette avec la Chine et la Russie. Depuis cette politique a été poursuivie par Barack Obama.
Pour Cheney, la demande d’énergie progresse plus vite que l’offre ce qui conduit à terme à une situation de pénurie. Le maintien de la domination US passe donc prioritairement par le contrôle des réserves restantes de pétrole et de gaz. En outre, de manière plus générale, si les relations internationales actuelles sont structurées par la géopolitique du pétrole, c’est l’approvisionnement d’un État qui détermine son ascension ou sa chute. D’où son plan en quatre points :
- Encourager, quel que soit le coût, toute production locale par des vassaux de manière à réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis de tout fournisseur non ami, de manière à augmenter la liberté d’action de Washington.
- Contrôler les exportations de pétrole depuis les États arabes du Golfe, non pas pour se les accaparer, mais pour les utiliser comme moyen de pression à la fois sur les clients et sur les autres fournisseurs.
- Contrôler les voies maritimes en Asie, c’est-à-dire l’approvisionnement de la Chine et du Japon non seulement en pétrole, mais aussi en matières premières.
- Encourager la diversification des sources d’énergie utilisées en Europe afin de réduire la dépendance des Européens vis-à-vis du gaz russe et de l’influence politique que Moscou en tire.
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Dick Cheney (1941 -) |
Or, les Étasuniens ont fixé comme objectif principal leur indépendance énergétique. C’était le sens de la politique élaborée par Dick Cheney après des consultations approfondies avec les géants de l’énergie, en mai 2001. Elle passe par une diversification des sources : pétrole local, le gaz domestique, et charbon, énergie hydroélectrique et nucléaire. Et par un renforcement des échanges avec les pays amis de l’hémisphère occidental, notamment le Brésil, le Canada, et le Mexique.
L’objectif secondaire est le contrôle des flux de pétrole dans le golfe arabe. Ce fut la principale raison pour déclencher Tempête du désert (1991), puis l’invasion de l’Irak (2003).
Le plan Cheney s’est concentré sur le contrôle des voies maritimes : le détroit d’Ormuz (par où transite 35 % du commerce mondial de pétrole), ou le détroit de Malacca. À ce jour, ces voies maritimes restent essentielles à la survie économique de la Chine, du Japon, de la Corée du Nord, et même de Taiwan. Ces corridors, permettent l’acheminement des sources d’énergie et des matières premières vers les industries asiatiques, puis l’exportation des produits manufacturés vers les marchés mondiaux. En les contrôlant, Washington se garantit à la fois la loyauté de ses principaux alliés asiatiques et la restriction de la montée en puissance de la Chine.
La mise en œuvre de ces objectifs géopolitiques traditionnels a conduit les États-Unis à renforcer leur présence navale dans la zone Asie-Pacifique, et à conclure un réseau d’alliances militaires entre le Japon, l’Inde et l’Australie. Toujours pour contenir la Chine.
Washington a toujours considéré la Russie comme un compétiteur géopolitique. Il a profité de chaque occasion pour réduire sa puissance et son influence. Il craignait en particulier la dépendance croissante de l’Europe occidentale au gaz naturel russe, ce qui pourrait nuire à sa capacité d’opposition aux mouvements russes en Europe orientale et dans le Caucase.
Pour offrir une alternative, Washington a poussé les Européens à s’approvisionner dans le bassin de la mer Caspienne, en construisant de nouveaux gazoducs à travers la Géorgie et la Turquie. Il s’agissait de contourner la Russie, avec l’aide de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Turkménistan, en évitant d’utiliser les gazoducs de Gazprom. D’où l’idée de Nabucco.
Pour renforcer l’indépendance énergétique de son pays, Barack Obama s’est soudain transformé en nationaliste autarcique. Il a encouragé l’exploitation du pétrole et du gaz de l’hémisphère occidental, quels que soient les dangers des forages dans des zones écologiquement fragiles, comme le large de l’Alaska ou le Golfe du Mexique, et quelque soient les techniques utilisées, comme le craquage de l’eau.
Dans son discours sur l’état de la Nation 2012, le président Obama a fièrement déclaré :
« Au cours des trois dernières années, nous avons ouvert des millions d’acres de terres à explorer pour le pétrole et le gaz. Ce soir, j’ai demandé à l’administration d’ouvrir plus de 75 % des ressources pétrolières et gazières offshore. Maintenant, en ce moment, la production étasunienne du pétrole est la plus élevée depuis huit ans. C’est vrai. Depuis huit ans. Et ce n’est pas tout. L’année dernière, notre dépendance au pétrole étranger a reculé, et a atteint le niveau le plus bas depuis seize ans » [1].
Il a évoqué, avec un enthousiasme particulier, l’extraction du gaz naturel par craquage des schistes bitumineux : « Nous avons des réserves de gaz naturels qui préservent l’Amérique pour une centaine d’années » [2].
En mars 2011, Washington a accru ses importations du Brésil pour se sevrer du pétrole du Moyen-Orient.
En fait, Washington n’a jamais cessé d’assurer le contrôle étasunien des voies maritimes vitales qui s’étendent du détroit d’Ormuz jusqu’à la mer méridionale de Chine, et de construire un réseau de bases et d’alliances qui encerclent la Chine —la puissance mondiale émergente— sous forme d’un arc allant du Japon à la Corée du Sud, l’Australie, le Vietnam et les Philippines dans le Sud-Est, puis en Inde, dans le Sud-Ouest. Le tout couronné par un accord avec l’Australie visant à construire une installation militaire à Darwin, sur la côte nord du pays, près de la mer de Chine méridionale.
Washington tente d’inclure l’Inde dans une coalition de pays de la région hostiles à la Chine pour arracher New Delhi aux mains du BRICS ; une stratégie d’encerclement de la Chine qui provoque une très vive inquiétude à Pékin.
Des études ont fait apparaître une répartition inattendue des réserves de gaz mondiales. La Russie vient au premier rang avec les 643 trillions de pieds cube de Sibérie occidentale. En seconde position, l’Arabie, incluant le gisement du Ghawar, avec 426 trillions de pieds cube. Puis, en troisième, la Méditerranée avec 345 trillions de pieds cube de gaz auxquels il convient d’ajouter 5,9 milliards de barils de gaz liquide, et encore 1,7 milliards de barils de pétrole.
Concernant la Méditerranée, l’essentiel se trouve en Syrie. Le gisement découvert à Qara pourra atteindre 400 000 mètres cubes par jour, ce qui fera du pays le quatrième producteur de la région, après l’Iran, l’Irak et le Qatar.
Le transport du gaz depuis la ceinture de Zagros (Iran) vers l’Europe doit passer par l’Irak et la Syrie. Il a complètement renversé les projets états-uniens et a consolidé les projets russes (South Stream et Nord Stream). Le gaz syrien a échappé à Washington, il ne lui reste qu’à se rabattre sur le gaz libanais.
La guerre continue…
Source : Voltaire.net
samedi 11 août 2012
Russie - Une secte islamique découverte dans un bunker
Depuis dix ans, une soixantaine de personnes dont quinze enfants vivaient dans un labyrinthe souterrain, sans lumière, ni chauffage ni aération, sous l'autorité d'un prophète autodéclaré.
Les autorités russes ont annoncé jeudi avoir découvert le 1er août un bunker souterrain qui abritait les membres d'une secte islamique. Une maison en briques rouges de trois étages, équipée d'un minaret avec un croissant de lune d'étain, se dressait au-dessus de l'installation souterraine. Située à 800 kilomètres à l'est de Moscou dans la banlieue de Kazan, dans la République russe du Tatarstan, la secte comptait une soixantaine de membres, dont quinze enfants. Le plus jeune n'avait que 18 mois. Une jeune fille de 17 ans, enceinte, a également été découverte dans cet espace «insalubre» organisé «comme un labyrinthe» de 700 mètres carrés, sur huit étages.
Les enfants ont été hospitalisés, a précisé le ministère russe local de l'Intérieur. Ils sont dans un état de santé «satisfaisant», assure Tatyana Moroz à l'agence AP, même s'il y a de forts soupçons de maltraitance. «Ils sont tous nourris, mais ils étaient sales. Nous les avons lavés et fait un bilan de santé complet», a-t-elle dit. Les enfants doivent être prochainement conduits dans un orphelinat.
Les adeptes de la secte, «les fayzarahmanistes», vivaient dans ce bunker sans lumière, ni chauffage ni aération depuis une dizaine d'années. Ils vouent un culte à Fayzarahman Satarov, un homme de 85 ans qui s'est proclamé «prophète» en 1964, et qui a déclaré l'indépendance de son bunker pour en faire un «État islamique».
Fayzarahman Satarov, qui vivait dans une maison, à part de la communauté, interdisait à ses membres de quitter le bunker. Seuls quelques-uns étaient autorisés à se rendre au marché local pour y travailler en tant que commerçants, expliquent les médias russes, sans plus de détails. Les autres adeptes ne pouvaient pas voir la lumière du jour. Tous vivaient dans des «petites cellules» de deux mètres sur trois.
«Voilà comment je suis devenu un serviteur de Satan»
Dans une interview au journal Komsomolskaya 2008, Fayzarahman Satarov expliquait en 2008 qu'il était en désaccord avec les religieux musulmans depuis l'ère soviétique quand les différentes communautés partaient à l'étranger pour promouvoir la liberté religieuse de l'URSS. «Voilà comment je suis devenu un serviteur de Satan, un traître», avait-il alors déclaré.
Fayzarahman Satarov affirme avoir d'autres adeptes dans plusieurs villes du Tatarstan, et dans d'autres provinces près de la Volga. Des responsables musulmans ont critiqué Fayzarahman Satarov, assurant qu'il contredisait la doctrine islamique. «L'islam affirme qu'il n'y a pas d'autres prophètes après Mahomet», a expliqué au journal russe La Gazeta, Rais Suleimanov, un théologien de Kazan.
La secte a été découverte lors de la perquisition du domicile du gourou de la secte, dans le cadre d'une enquête sur le meurtre de Valiulla Yakupov, un religieux de la région abattu à la mi-juillet. Ce dernier critiquait régulièrement les groupes radicaux qui prônent une version stricte de l'islam.
Les autorités n'ont fourni aucune précision permettant de comprendre comment cette secte a pu exister pendant dix ans sans jamais attirer l'attention de la police. Des enquêtes criminelles visant Fayzarahman Satarov, ainsi que des membres de cette secte accusés de négliger leurs responsabilités parentales ont été ouvertes, a annoncé le ministère. Pour l'instant, il n'y a eu aucune arrestation.
Le bunker et la maison qui se dresse au-dessus doivent être prochainement détruits car ils ont été construits illégalement. «Il faudra passer sur nos corps pour détruire nos chambres et liquider notre communauté», a déclaré un membre de la secte.
Source : Le Figaro
dimanche 5 août 2012
Un parti-pris médiatique exemplaire
La revue de presse hebdomadaire a provoqué chez notre rédacteur en chef une très grande colère envers le traitement par la presse d’une affaire survenue à Moscou. Là encore, certains journaux pratiquent sciemment la manipulation de l’opinion par une indéniable désinformation, d’où cette mise en ligne exceptionnelle.
Prochaines mises en ligne : le 12 août.
Europe Maxima
En cet été 2012, la grasse presse de l’Hexagone ne se contente plus de désinformer l’opinion française sur la Syrie, victime des violences terroristes djihadistes fomentées, soutenues et financées par l’axe Ankara – Riyad – Doha. Flairant une nouvelle occasion de calomnier la Russie de Vladimir Poutine, elle prend fait et cause pour les Pussy Riot de Moscou.
Le 21 février 2012, un trio cagoulé et costumé, composé de Maria Alekhina (24 ans), d’Ekaterina Samoutsevitch (29 ans) et de Nadejda Tolokonnikova (22 ans), chantent sur un air de musique rock-punk contre Vladimir Poutine, alors Premier ministre, et l’Église orthodoxe au contraire de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Arrêtées quelques minutes plus tard et inculpées pour hooliganisme, elles passent ces jours-ci en jugement.
Le traitement de cette information par nos chers quotidiens nationaux de référence témoigne d’une rare partialité : Le Monde du 1er août en fait son éditorial larmoyant, celui du lendemain publie un dessin du pathétique Plantu, et Libération du 3 août y consacre sa Une grandiloquente et trois pages. Il faut reconnaître que les Pussy Riot ne peuvent qu’attirer la sympathie des organes officiels du bankstérisme trotsko-mondialiste. En compagnie d’autres groupuscules issus du même miasme pseudo-culturel pro-occidentiste russe, ce trio de jeunes mégères entend par-delà et à travers la personne de Poutine subvertir les cadres traditionnels de leur société. Importateurs des pires démences de l’Occident globalitaire, ces terroristes de l’inculture assumée rêvent de tout déstabiliser. « La Russie, si patriarcale, a besoin d’une “ cravache féministe ” », s’exclame l’un de ces tarés au journal britannique The Observer cité par Libération. Derrière ce trio de punkettes manœuvre en réalité la pourriture libérale, financiariste et marchande de la dissociété occidentale !
Bien évidemment, Libération salue cette « provoc élevée au rang des beaux-arts » et dénonce l’« inique » procès en cours. Le Monde et Libération s’insurgent qu’une chanson conduise en prison, mais ces deux canards se sont tus lors de l’incarcération de l’historien négationniste Vincent Reynouard… en France ! Certes, Reynouard n’est ni punk, ni féministe…
Par ailleurs, nos quotidiens dégoulinant de bonne conscience morale et droit-de-l’hommesque n’étaient pas aussi élogieux quand de jeunes catholiques exaspérés, choqués dans leur foi, commirent eux aussi des « performances » dignes de l’avant-scène culturelle la plus en pointe en brisant Piss Christ en Avignon ou en entartant d’excréments Jean-Michel Ribes qui avait permis le spectacle de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic. Et puis, ces journaux seraient-ils aussi complaisants si un trio de punkettes s’exhibait dans un musée d’« art contemporain », dans un temple maçonnique, une mosquée ou une synagogue ou, pis, dans un lieu de mémoire tel que la maison d’Izieu ? Il est à parier au contraire qu’ils en dénonceraient la « scandaleuse profanation ».
Pendant que la presse du Système se focalise sur l’affaire de ces chanteuses de pacotille, elle n’évoque pas l’odieuse décision du 12 juillet de la Cour de justice de l’Union européenne qui bafoue la bio-diversité des semences agricoles au nom du commerce et de l’intérêt lucratif des multinationales agro-alimentaires.
Concluons en détournant l’éditorial de François Sergent de Libération : « Il est plus que temps que les patriotes et identitaires français d’Europe prennent position contre les médiats dominants et leur tyrannie qui de toute évidence ne partagent aucune de leurs valeurs. » Par conséquent, on attend d’urgence des White Riot dans le grand hospice occidental !
Georges Feltin-Tracol
Source : Europe Maxima
vendredi 1 juin 2012
dimanche 8 janvier 2012
Entretien avec Thibaut de Chassey, chef du Renouveau Français
Le 4 novembre, jour de la fête nationale, les nationalistes russes organisaient leur désormais traditionnelle « Marche russe », dans une soixantaine de villes. A Moscou, la manifestation a rassemblé environ 20 000 personnes.
Vu sur Altermedia & Contre-info
mardi 29 novembre 2011
jeudi 11 août 2011
Le DPNI interdit en Russie!
Selon les agence Itar-Tass et RIA Novosti, la Cour suprême de la Fédération de Russie vient de rejeter l’appel du DPNI – Mouvement contre l’immigration illégale – en confirmant le jugement du 19 avril dernier qui rend illégal ce groupuscule sur le territoire de la Fédération de Russie.
Commentant, avec son homologue finlandais à Sotchi, le carnage perpétré par l’extrémiste norvégien Anders Behring Breivik, le Premier ministre Vladimir Poutine a déclaré : « Là où l’Etat ne réagit pas à temps et efficacement aux défis auxquels il est confronté, l’extrémisme lève la tête. »
Source : Nation Presse Info
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