Alors que l’Italie est au bord du chaos économique et social, le gouvernement de Mario Monti démontre une nouvelle fois un curieux sens des priorités.
En effet, celui qui, comme le résume le Figaro, « est très impopulaire dans la population mais toujours très apprécié des marchés », cherche à faire adopter de toute urgence par le parlement le projet de loi 3511/12 qui criminalise quiconque « nie la réalité, l’importance ou le caractère génocidaire des crimes de guerre définis par le tribunal du Nuremberg ».
Une loi qui encadrerait donc légalement la recherche historique et qui se révèle presque identique aux lois Gayssot-Pleven que nous connaissons en France.
Ce projet suscite l’inquiétude des défenseurs de la liberté de recherche et d’expression qui se refusent à admettre que ce soit la loi qui détermine la vérité historique, évoquant notamment le cas du massacre de Katyn indûment attribué aux allemands lors des procès de Nuremberg. Mais le principe de cette loi semble déjà avoir été validé par la majorité des partis institutionnels transalpins, de droite comme de gauche.
Source : Novopress
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