« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »
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mardi 29 janvier 2013

Thierry Meyssan - Hollande a peur de ses armées

Nicolas Sarkozy et François Hollande utilisent les armées françaises pour satisfaire des intérêts privés ou étrangers. Ils ont envoyé des hommes à la mort pour voler le cacao de Côte d’Ivoire, les réserves d’or de Libye, le gaz de Syrie, et l’uranium du Mali. La confiance est brisée entre le chef des armées et des soldats qui se sont engagés pour défendre la patrie.

Craignant que des militaires ne tirent sur le président de la République, le service de sécurité de l’Élysée a fait neutraliser les armes, lors de la cérémonie des vœux annuels (base d’Olivet, 9 janvier 2013).

Les aventures militaires de Nicolas Sarkozy et François Hollande en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie et maintenant au Mali sont très vivement discutées au sein des armées françaises. Et l’opposition qu’elles rencontrent est arrivée à un point critique. Quelques exemples :

En 2008, alors que Nicolas Sarkozy venait de modifier la mission des soldats français en Afghanistan pour en faire des supplétifs des forces d’occupation états-uniennes, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général Bruno Cuche, refusa d’y envoyer des chars Leclerc. La crise fut si profonde, que le président Sarkozy profita du premier fait divers pour contraindre le général Cuche à démissionner.

En 2011, c’était au tour de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine, d’exprimer publiquement ses doutes sur l’opération en Libye qui, selon lui, éloignait les Forces françaises de leur mission principale de défense de la Patrie.

En 2012, le général Jean Fleury, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’air fut encore plus explicite pour affirmer que la France n’a ni la vocation, ni les moyens d’attaquer la Syrie.

Au cours des cinq dernières années, la conviction s’est installée parmi la plupart des officiers supérieurs —souvent des catholiques très pratiquants— que la puissance des armées françaises a été détournée par les présidents Sarkozy et Hollande au service d’intérêts privés ou étrangers, états-uniens et israéliens.

Ce que confirme l’organisation même des récentes opérations extérieures. Depuis 2010, la plupart d’entre elles ont échappé au commandement du chef d’état-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud, pour échoir au commandement du général Benoît Puga, depuis l’Élysée.

Ce parachutiste, spécialiste des Opérations spéciales et du Renseignement, incarne à la fois la dépendance à Israël et le renouveau du colonialisme. C’est lui qui supervisa, en Égypte, la construction du Mur d’acier qui termine de clôturer la Bande de Gaza et l’a transformée en un ghetto géant.

On sait que Nicolas Sarkozy n’aimait pas le contact des militaires. François Hollande, quant à lui, les fuit. Ainsi, lorsqu’il s’est rendu au Liban pour enjoindre le président Michel Sleimane de soutenir la guerre secrète en Syrie, le 4 novembre dernier, il n’a pas jugé bon d’aller saluer le contingent français de la FINUL. Cet outrage n’est pas à mettre sur le compte du dédain, mais de la crainte du contact avec la troupe.

La crise de confiance a atteint un point tel que le service de sécurité de l’Élysée craint que des militaires n’attentent à la vie du président de la République. Ainsi, le 9 janvier, lors de la présentation des vœux présidentiels aux Armées, sur la base du 12e régiment de cuirassiers d’Orléans, l’Élysée a exigé la neutralisation des armes. Les percuteurs des fusils d’assaut et des mitrailleuses ont été retirés, ainsi que les platines des pistolets. Les munitions ont été confisquées et stockées dans des sacs plombés. Une telle mesure n’avait pas été prise depuis la crise algérienne, il y a une soixantaine d’années.

Lorsque François Hollande déclarait : « La communauté militaire est une famille, avec les actifs et les réserves (…) j’en connais la stabilité, la solidarité et j’apprécie aussi le sens de la discipline, de la cohésion et même de la discrétion », le comportement de son service de sécurité démentait ses propos. Le président a peur de ses armées. Il se défie de ses soldats, car il sait ne pas pouvoir justifier des missions qu’il leur assigne.

Cette crise ne manquera pas de se développer si le président de la République poursuit dans sa volonté d’étendre les opérations secrètes à l’Algérie. Or, depuis la suspension de la conscription obligatoire et la professionnalisation des armées, de nombreuses recrues sont issues de familles musulmanes originaires d’Algérie. Elles ne manqueront pas de réagir avec émotion à une recolonisation rampante de la patrie de leurs parents.

jeudi 26 juillet 2012

Vincent Reynouard - Les armes à l'uranium appauvri

Voici une conférence de Mr Reynouard que j'ai découvert il y a peu. La vidéo datant, celle ci à sa bande audio abimée, malgré cela, elle reste audible et je recommande fortement son visionnage pour son aspect technique !

vendredi 23 mars 2012

Attaques terroristes en France : Tous les stigmates d'une opération psychologique des services de renseignement et d'actions sous fausses-bannières

Mohamed Merah, le suspect dans les meurtres de sept personnes dont celles d'une école juive de Toulouse, France, correspond au profil d'un membre d'Al Qaïda manipulé par les services de renseignement. D'après la BBC, il était sur le radar des autorités françaises à cause de ses visites en Afghanistan et dans le "nid à militants" de la province du Waziristan au Pakistan. De manière plus spécifique, Merah était contrôlé par la DCRI française "depuis des années", d'après les dires de Claude Guéant, ministre de l'intérieur français.

Merah, un citoyen français d'origine algérienne, a été arrêté le 19 Décembre 2007 et condamné à trois ans de prison pour avoir posé des bombes dans la province du sud Afghanistan de Kandahar. En Avril 2011, les Etats-Unis ont admis avoir opéré dans des prisons militaires secrètes en Afghanistan où des suspects de terrorisme étaient détenus et interrogés sans avoir été inculpés de quoi que ce soit.

Le tristement célèbre centre de détention de la base aérienne de Bagram est géré par le Joint Special Operation Command et le Defense Counterintelligence and Human Intelligence Center (DCHC). Celui-ci "est responsable de développer une capacité d'opérations offensives de contre-espionnage pour le ministère de la défense, qui pourrait comprendre des efforts pour pénétrer, corrompre et mettre hors d'état de nuire, des activités du renseignement des forces étrangères, dirigées contre les Etats-Unis", rapporta Secrecy News en 2008 après que le gouvernement ait annoncé la création du DCHC.

Le pentagone et la CIA se spécialisent dans la création de terroristes cela faisant partie d'une doctrine de soi-disant guerre masquée et non conventionnelle, datant de la fin de la seconde guerre mondiale (voir Michael McClintock's Instruments of Statecraft: U.S. Guerilla Warfare, Counterinsurgency, and Counterterrorism, 1940-1990 pour plus de détails).

Bien que virtuellement ignoré par la presse de masse, c'est un fait établi que la CIA et les services de renseignement pakistanais ont créé ce qui est connu sous le nom d'Al Qaïda de ce qu'il restait des moudjahidines afghans après la fin de la guerre secrète à 3 milliards de dollars de la CIA contre l'URSS en Afghanistan.

Ce fut le soi-disant Safari Club, organisé sous le contrôle de la CIA et avec la participation des services de renseignement de la France, d'Egypte, d'Arabie Saoudite, du Maroc et d'Iran (alors sous le régime du Shah), qui ont poussés pour faire croire à une menace tirée par les cheveux du terrorisme international avant et durant la guerre fabriquée par la CIA en Afghanistan (voir Peter Dale Scott, Launching the U.S. Terror War: the CIA, 9/11, Afghanistan, and Central Asia).

Les agences de renseignement se sont spécialisées dans la création secrète et pas si secrète de terroristes qui sont ensuite utilisés pour donner une raison d'être (en français dans le texte) cynique au lancement d'interventions militaires dans le monde ainsi qu'à fournir un prétexte pour construire une état policier en perpétuel expansion. Un cas d'école de cette stratégie est le fiasco du terroriste au slip piégé de Noël 2009, qui fut par la suite exposé comme étant une action fausse bannière, faite pour pousser à l'acceptation des chambres de sécurité scanners dans les aéroports américains, scanners qui émettent de dangereuses radiations et permettent la prise de photo nue des passagers qui y sont soumis.

Le fait que Mohamed Merah fut détenu par le Joint Special Operations Command en Afghanistan ainsi que son évasion supposée de la prison de Sarposa orchestrée par les Talibans (également une création de la CIA et des services pakistanais de l'ISI), pose certaines questions sur les attaques ayant eu lieu en France, où une élection nationale doit bientôt avoir lieu.

Le Telegraph de Grande-Bretagne rapporte que les attaques menées par Merah, soi-disant connecté avec Al Qaïda, joueront en la faveur de la candidate du Front National Marine Lepen, qui n'a que très peu de chances de devenir un jour présidente de la France.

Cela a en outre donné un prétexte à Nicolas Sarkozy de mettre le sud de la France en alerte maximum et d'annuler les réunions des candidats à la présidentielle dans cette région. Sarkozy gagnera de ces attaques terroristes et joue le rôle d'un leader fort dans une crise nationale.

A court terme, il est plus que certain que cela bénéficiera au président Sarkozy. "Il a pris l'affaire en compte très vite. Il s'est hâté sur les lieux. Il a suspendu sa campagne électorale. Il a parlé en tant que président de la république", écrit Gavin Hewett pour la BBC.

Source : Resistance 71

JEAN MICHEL VERNOCHET - SANS AMBIGUITE UN COUP MONTE

vendredi 20 janvier 2012

Afghanistan : Quatre Français tués et 16 autres bléssés par un soldat de l’armée nationale afghane

L’attaque a eu lieu à l’intérieur de la base opérationnelle avancée (FOB) de Gwam, au sud de Tagab. Les militaires français participaient à une séance d’entraînement physique - en clair, ils courraient dans le camp - quand un soldat afghan a ouvert le feu contre eux à l’arme automatique. 4 militaires ont été tués (trois du 93ème régiment d’artillerie de montagne de Varces et un du 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol). Quinze autres ont été blessés, dont huit grièvement.

Tous ces soldats appartiennent à une OMLT, c’est à dire une équipe de "mentorat" chargé d’aider l’armée afghane - le kandak 34 en cl’occurence. Par nature, ces militaires sont donc en contact avec les soldats afghans...

Le 29 décembre, deux légionnaires avaient déjà été tués par un soldat afghan, au cours d’une opération, mais par ce qui semble être des tirs dans le dos. Cette nouvelle attaque porte à 82 le nombre de militaires français morts en Afghanistan.

Cette attaque va relancer le débat sur le retrait d’Afghanistan. Lors de ses voeux aux armées, le 4 janvier, le chef de l’Etat avait indiqué qu’il en "préciserait" le calendrier à l’occasion de la visite à Paris, vendredi 27 janvier, du président Karzaï. Nous évoquions alors l’idée, qui s’est précisée depuis lors, d’une nouveau calendrier, c’est-à-dire d’une accélération.

Lors des voeux au corps diplomatique, Nicolas Sarkozy a d’ailleurs évoqué le possibilité d’"un retour anticipé" si la sécurité des soldats français n’est pas assuré par le gouvernement Karzaï. En attendant, "les actions de formation et d’aide au combat sont suspendues". Cela concerne essentiellement les OMLT.

Le ministre de la défense et le chef d’état-major des armées s’envolent aujourd’hui pour l’Afghanistan. Des mesures pourraient être annoncées (ou simplement prises sans trop de publicité...) à leur retour.

La pression est forte pour partir plus vite. Outre la campagne électorale, qui est un argument non négligeable, les chefs militaires ont de plus en plus de mal de se convaincre, et surtout d’en convaincre leurs troupes, de rester encore deux pleines années dans ce pays. Après les morts de cet été, la posture française a changé : il s’agit de prendre moins de risques en étant en appui de l’ANA. Problème : le danger vient aujourd’hui des rangs même de l’ANA...

Après l’embuscade d’Uzbin, en 2008, j’ai écrit un livre "Mourir pour l’Afghanistan" (Jacob-Duvernet) qui se terminait par ses mots. "Il faut quitter l’Afghanistan. Et vite". Cela reste plus vrai que jamais.

mercredi 14 septembre 2011

Afghanistan – Intenses combats au centre même de Kaboul



Cela ressemble à s’y méprendre à ce que fut l’offensive du Tet au Vietnam en 1968, quand les forces combinées du Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (ou Viet Cong) et l’Armée populaire vietnamienne ont mené dès le 30 janvier 1968 une série d’offensives sur les villes sud-vietnamiennes, prenant par surprise les forces US, une offensive qui précipita le retrait américain du Vietnam. Depuis plusieurs jours, les insurgés afghans, principalement taliban, mènent une série d’attaques contre les bases de l’Isaf (OTAN) et d’autres cibles comme l’ambassade US à Kaboul. La vidéo ci-dessous a été tournée dans la journée du 12 septembre en plein cœur de la capitale afghane. Des images que vous ne verrez pas sur les chaînes de télévision françaises.

Bien positionnés dans des immeubles en construction, des petits groupes d’insurgés ont tenu en échec pendant plusieurs heures les forces de sécurité afghanes, un peloton de l’US Army et une section de soldats macédoniens arrivés en renfort. Après plusieurs heures de combats, pour désengager ces éléments bloqués par le feu nourri des insurgés, les forces de sécurité afghanes ont du faire intervenir des hélicoptères d’assaut, dont un Mi-8 et un Mi-35 que l’on aperçoit nettement à la fin de la vidéo. L’US Army a, elle aussi, fait intervenir ses hélicoptères. L’Isaf a déploré six blessés après cet accrochage.

Les insurgés ont également mené des actions dans trois autres quartiers de la capitale afghane, faisant 9 morts et 23 blessés au total. Avec ces attaques, les taliban démontrent leur capacité opérationnelle à mener des actions au cœur même de Kaboul.

Selon les agences de presse occidentales, les forces de sécurité afghanes soutenues par des hélicoptères de combat de l’OTAN affrontaient encore mercredi matin des insurgés au lendemain de la vague d’attaques coordonnées lancées à Kaboul.

Malgré les propos rassurants du général américain John R. Allen, commandant en chef de l’Isaf, la situation afghane ne fait qu’empirer.

dimanche 14 août 2011

Un 74e soldat français tué

Un militaire français a été tué dimanche matin en Afghanistan. Il s’agit d’un lieutenant du 152e régiment d’infanterie de Colmar, mortellement touché par un tir insurgé au cours d’une mission d’appui à l’armée afghane dans la province de Kapisa.

Ce décès porte à 74 le nombre de soldats français morts dans le confllit afghan, dans lequel Paris est engagé depuis 2001. A l’horizon 2011-2012, la France prévoit le retrait d’un quart de ses 4.000 soldats, principalement dans l’est de l’Aghanistan.

vendredi 12 août 2011

Un mort de plus en Afghanistan

Un nouveau soldat français a été tué en Afghanistan et quatre autres blessés, jeudi 11 août, lors d'une opération militaire dans la province de Kapisa, a annoncé l'Elysée. Le soldat mort, un caporal chef du 19e Régiment de génie de Besançon, a été victime d'un engin explosif. Il s'agit du 73e soldat français mort en Afghanistan depuis fin 2001. Vingt et un soldats ont été tués pour la seule année 2011.

dimanche 7 août 2011

Deux nouveaux français mort pour rien


L’hécatombe continue, deux soldats du 2iem REP (et cinq autres blessés) sont tombés lors d'un accrochage avec des insurgés dans la vallée du Tagab.

Cela monte à 72 victimes françaises pour une guerre "made in USA", une guerre au profit des multinationales du pétrole, qui bien entendu ne rapportera jamais rien à l'occident. Juste pour le profit des banques et de la finance!