Depuis cet été, le pouvoir albano-musulman de Pristina met tout en œuvre pour faire tomber la dernière poche de résistance chrétienne au nord du Kosovo.
Les Albano-kosovars n’ont pas le contrôle de cette zone chrétienne peuplée d’environ 30 000 personnes qui vit encore au rythme de la Serbie. Ici, les églises n’ont pas été détruites, la population peut circuler librement et parler dans sa langue maternelle sans risquer d’agression. Le 25 juillet dernier Pristina a décidé d’envoyer ses forces spéciales pour y prendre le contrôle des douanes. Il s’agissait officiellement pour le « gouvernement » du Kosovo de faire respecter au nord de l’Ibar la décision d’embargo sur la Serbie ; embargo qui a d’ailleurs provoqué une pénurie de médicaments et de bouteilles d’oxygène dans les deux seuls hôpitaux où les Chrétiens pouvaient se rendre, à Mitrovica et à Gracanica. Le pronostic vital de plusieurs patients s’en est trouvé engagé.
Mais il semblerait que l’embargo ne fut qu’un prétexte pour l’accomplissement de l’objectif fixé par la milice musulmane UCK en 1999 : faire tomber le Nord, dernière poche de résistance serbe dans la région. En réaction, des affrontements violents ont eu lieu entre populations serbes et policiers musulmans. En s’interposant, la KFOR a momentanément permis un retour au calme.
Mais en ce début de septembre, c’est tout le nord du Kosovo qui était de nouveau bloqué. L’ancien chef de la milice musulmane UCK, et actuel premier ministre du Kosovo, Ashim Thaçi, a déclaré vouloir reprendre le contrôle du nord à la date du 16 septembre dernier. Les populations serbes n’étant pas disposées à disparaître sans réagir, elles ont alors érigé des barricades dans toutes les zones sensibles. Dans une situation d’extrême tension, le patriarche de l’église orthodoxe serbe s’est rendu sur place afin de prononcer une prière aux martyrs et de lancer un appel pour la survie des chrétiens au Kosovo. Acculés, sans autre espoir que celui procuré par leur foi, les derniers Serbes du Kosovo ont tenu bon et continuent de résister sans relâche depuis maintenant deux mois. Jusqu’à quand ? Ni l’ONU, ni l’OTAN n’interviennent pour empêcher ce nouvel exil programmé, celui qui pourrait sonner le glas des derniers Chrétiens du Kosovo.
Une équipe de l’association « Solidarité Kosovo » (www.solidarite-kosovo.org) est en liaison quotidienne avec son bureau humanitaire sur place afin de se préparer à intervenir en urgence si la situation humanitaire le demandait. Les bénévoles français feront tout leur possible pour éviter qu’un nouveau pogrom antichrétien ne se produise en plein cœur de l’Europe.
Source : Novopress
Ni l’ONU, ni l’OTAN n’interviendront , ça les arrangent trop ...
RépondreSupprimerSinon une excellente vidéo à voir :
http://www.fdesouche.com/le-kosovo-vole