« Pour l'honneur, pour la patrie, pour le Führer. »
Les S.S. marchent en pays ennemi. Ils se veulent les meilleurs des meilleurs soldats. Ils portent jusqu'au Caucase la torche de Prométhée et le glaive de Siegfried. Ils sont les fils des vieux guerriers germains surgis des glaces et des forêts. Ils sont les Teutoniques qui ont remplacé la croix du Christ par la roue du Soleil. Il sont les S.S. d'Adolf Hitler
Dix division. Un quart de million d'hommes sous les armes qui ont juré, sur l'acier d'une épée nue, d'être fidèles et braves jusqu'à la mort. Combien, déjà reposent en terre lointaine pour respecter ce serment ? Combien n'ont même pas de tombe et ne sont plus qu'ombres invisibles, mais exigeantes dans cette tempête d'acier et de feu qui souffle sur les marches de l'Est ?
Tous les écoliers allemands connaissent par cœur les noms de ces divisions et les faits d'armes de ces « soldats politiques », qui restituent, dans le grondement des chars, le fanatisme impitoyable des guerres de religion. La race est devenue leur foi. Ce sont des païens. Leur horde mécanique croit que rien ne sépare la terre du ciel. Après le combat, ils régneront sur les terres conquises ou ils reposeront au Walhalla des héros tombés au combat. Leurs rangs comptent plus de tués que de vivants. Et tous portent au front cette tête de mort qui est devenue pour eux le symbole même de l'éternité.
Jean Mabire
Les jeunes fauves du Führer
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