La beauté du Jura provient de cette diversité harmonieuse et surprenante : l’alternance entre les vastes forêts, les plateaux d’Alpage et les pré-bois. Les plateaux du Doubs, de Retord, d’Hauteville, du Grand-Colombier, des Hautes-Combes, dominent les vallées et offrent du vert à perte de vue : les forêts du Risoux, de la Joux, du Massacre, des Fourgs, de Chamfromier, du Mont-Noir… Nous sommes ici sur les terres des glorieux et invincibles Séquanes, les plus gaulois des gaulois. En des temps immémoriaux, sur les bords du lac d’Antre, nos valeureux Séquanes bâtirent un des plus importants sanctuaires de la Gaule. Autour du culte de l’eau y étaient vénérés le dieu Mars et son épouse Bellone.
Au milieu de ces sites grandioses, nous dit Léon Denis dans son livre « Le Génie Celtique », la pensée s’élève avec plus de force, communie avec plus d’intensité avec l’au-delà supérieur, car Dieu est partout. Lorsqu’un frisson passe sur les masses de verdure et fait onduler la cime des grands arbres de la forêt, lorsque la voix des torrents et des cascades monte du fond des vallées, l’âme initiée comprend mieux la beauté éternelle, la suprême harmonie des choses et vibre à l’unisson de la vie universelle ».
Mais depuis plusieurs années, nos belles forêts du Jura sont pillées, souillées, voire profanées dirait mon ami Celte, par des travailleurs clandestins cueilleurs de champignons venus d’Europe de l’Est. Un phénomène qui inquiète plusieurs communes du Jura et parlent, elles aussi, d’un véritable pillage. Se moquant éperdument des lois prévues par le code forestier et perturbant l’équilibre naturel, des champignons par centaines de kilos sont cueillis en quelques jours par des Roumains et des Bulgares et revendus en Espagne huit euros le kilo. Ces bandes organisées reviendront dans quelques semaines saccager nos belles forêts car en plus du commerce illégal de champignons, il faut ajouter le trafic de boules et de branches de gui et celui des jonquilles.
Source : Front Comtois
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