Hongrie. Lors du festival Magyar Sziget organisé par le HVIM, la journaliste française Virginie Vilar, domiciliée dans le centre de Paris, a interrogé diverses personnes. Elle était accompagnée d’un caméraman. Elle a déclaré travailler lors de ce reportage pour une société de production proche de la chaîne de télévision M6. Elle est restée durant deux jours. La société de production a dû payer pour être autorisée à filmer au sein du festival. De plus, la journaliste a été obligée de signer un contrat au sein duquel il est spécifié qu’aucune image ne sera filmée en caméra cachée. Si les engagements ne sont pas respectés, la société de production devra, selon le contrat, payer une grosse somme d’argent au HVIM.
Virginie Vilar a systématiquement, lors des deux journées qu’elle a passées au sein du festival, cherché à assimiler les milieux nationalistes à la violence.
Morceaux choisis :
- Virginie Vilar et son caméraman se rendent avec le numéro deux du HVIM et Député du Jobbik Gyula Zagyva au sein du campement de tentes. Parmi tous les campeurs, un se distingue des autres. Il a placé un drapeau avec une croix celtique à côté de sa tente. Il est couché tout près, en train de prendre le soleil. Virgine Vilar déclare : « Mais en France, ce symbole est celui d’un parti extrémiste, le GUD ! » (Virginie devrait apprendre que le GUD n’est pas un parti). Réponse de Gyula Zagyva : « Que voulez-vous que nous fassions ? Que nous jetions un seau d’eau sur cette personne pour qu’elle parte ? »
- Virginie doit aller à gauche ou à droite, par exemple aux toilettes, afin que le caméraman puisse déambuler seul près des boutiques sous tente tenues par des marchands. L’objectif du caméraman étant de trouver des objets litigieux. Cela, alors que ces stands sont loués à des marchands qui n’ont aucun lien avec l’organisation du festival et que le HVIM tente au maximum d’empêcher la vente d’objets et de tee-shirts pouvant poser problème.
- Virginie Vilar interroge le Président du Jobbik Gábor Vona venu au festival donner une conférence. Les questions portent sur la violence. Par exemple, sur la dégradation de monuments ou la profanation de tombes. Gábor Vona répond qu’il trouve en effet dommage qu’il y ait des dégradations de monuments, par exemple ceux consacrés à l’Amiral Horty. Gábor Vona, échaudé par les pratiques et manipulations qu’il a dû subir de la part de la presse française, écourte l’entretien. De plus, il a d’autres choses à faire. Il a un rendez-vous. Suite à cette interview, Virginie n’est pas contente des réponses obtenues du président du Jobbik.
- Virginie cherche systématiquement à interroger des personnes qui pourraient lui parler de violence. La chanteuse suédoise Saga, présente au festival, lui déclare qu’elle est contre la violence, pour l’amour et la paix. Virginie Vilar n’est pas intéressée par une interview. Virginie trouve un Polonais imbibé d’alcool et lui arrache quelques propos au sujet de la violence.
- Virginie Vilar désire interroger des membres du Betyar, une organisation musclée. Mais, ces personnes ne veulent pas répondre.
- La journaliste se rend ensuite dans le village de Veröce, près d’où le festival se déroule, afin d’interroger des habitants à propos du festival. Pas de chance, les personnes qui répondent pensent que le festival amène de l’activité au sein de la localité et de l’argent pour les commerces et hôtels.
- Lajos Marton, écrivain et ancien membre de l’OAS, est venu de Paris afin de présenter et dédicacer son livre. Une opportunité pour Virginie qui peut l’interroger sur ce qu’il pense des Juifs. Lajos Marton dénonce les banquiers apatrides qui ont mis l’économie à sac.
- Lors de la deuxième journée, Virginie et le caméraman peuvent filmer des combats entre des personnes qui pratiquent des sports de combat. Elle est satisfaite d’avoir vu de la violence.
- Finalement, à la fin de cette deuxième journée, Virginie Vilar et son caméraman découvrent une reconstitution historique à propos de la seconde guerre mondiale. Ce dernier peut filmer des uniformes de l’époque, tout particulièrement ceux de la Waffen-SS, pendant que Virginie Vilar discute avec les personnes qui participent à cette reconstitution historique.
- Lorsque l’émission sortira, nous pouvons être certains que le téléspectateur verra la croix celtique, la reconstitution militaire, l’un ou l’autre objet litigieux vendus en sous-main par un marchand, les combats et une partie des propos de Lajos Marton. Assez pour faire croire aux téléspectateurs qu’un lien direct existe entre le nationalisme et la violence.
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