« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

mercredi 11 avril 2012

L'antisémite est antisémite (Ou l'inverse je sais plus) !

Dépêche AFP :



La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a demandé mardi au tribunal de grande instance de Paris d'interdire le long-métrage réalisé par l'humoriste Dieudonné intitulé "L'antisémite", au motif qu'il serait "antisémite et négationniste".

Pour des raisons de procédure, la juge des référés Anne-Marie Sauteraud n'a pu donner mardi la date de délibéré. Elle la rendra publique jeudi.

Le 15 janvier, Dieudonné avait présenté en avant-première, dans son théâtre de la Main d'or et sur invitation, son premier long-métrage intitulé "L'antisémite" dont il joue le rôle principal.

Après des images qui tournent Auschwitz en dérision, on assiste au tournage d'un film gravitant autour de son personnage alcoolique et violent, déguisé en officier nazi pour un bal costumé. Le négationniste Robert Faurisson joue pendant quelques minutes son propre rôle, la Shoah y est personnifiée en sainte.

Tourné en neuf jours et co-produit avec l'Iran, le film ne doit pas être diffusé en salles mais commercialisé sur internet et vendu aux seuls "abonnés" aux activités de Dieudonné. 



Pour la Licra, un tel long-métrage constitue "un trouble manifestement illicite". L'association réclame le retrait de la bande-annonce du film postée sur YouTube, ainsi que l'interdiction de diffusion du DVD, au motif que la vidéo est "antisémite et négationniste". Elle demande également 10.000 euros de dommages et intérêts.

"Le film que nous avons pu visionner est un film dangereux", a plaidé mardi l'avocat de la Licra, Me David-Olivier Kaminski. Selon lui, le long-métrage "fait l'apologie de la Shoah" et "parfois vise à la contester".

Face à lui, le conseil de Dieudonné, Me Jacques Verdier, a estimé que la poursuite, trop floue et "indéterminée", était "totalement irrecevable".

Il a défendu "la liberté d'expression" de son client et considéré qu'il n'y avait rien dans le film litigieux qui pouvait "heurter ou choquer". "Ce n'est que de la pantalonnade", a-t-il relativisé, il y a seulement des choses visant à "faire rire les gens".

Source : Rivarol Blog

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