Le point de la Pensée unique est une réalité, le conformisme le plus terne règne dans nos médias et le bon sens populaire sait depuis des années qu'il y a une convergence d'intérêts entre ceux qui font l'information et ceux qui les paient. Cette logique est propre au système capitaliste et l'indépendance journalistique est dès lors un mythe pour la majorité d'une profession au service du système dominant.
Dès lors les affaires qui agitent le tout petit milieu des « intellectuels professionnels » ne peuvent que nous laisser indifférents. Même si les « néo-réacs » peuvent faire des constats pertinents, par exemple sur la déculturation ou la perte de la richesse de notre langue, leur absence de solution et le mépris affiché pour la « masse » nous laissent totalement froid. Vestige d'une posture de « Droite » peut-être, il reste des témoins de la catastrophe sans oser intervenir en dehors de leurs bibliothèques.
Cela dit, nous ne pouvons accepter le traitement des « chiens de garde du système » envers tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Pas la peine de se lamenter face à eux, il ne faut pas avoir la faiblesse d'en appeler à la morale bourgeoise de la liberté d'expression pour tous. Il faut au contraire attaquer et mordre de toutes ses dents cette chiourme. Ne pas hésiter à foncer dans le tas pour affirmer que l'intelligence s'impose aussi par la lutte.
Cela implique justement d'avoir des choses à dire, des idées claires et des propositions concrètes. De faire vivre une pensée joyeusement rebelle et alternative. Ne reproduisons pas les petites querelles des cercles de clercs, dissertant sans cesse dans le vent et alimentant de basses querelles. Mettons plutôt nos forces à faire bouillir le chaudron d'où sortira la nouvelle culture d'avant-garde de l'Europe du XXI siècle.
Faisons en sorte que les idées redeviennent dangereuses ! Nous verrons alors que les laquais du système ne pourront pas nous empêcher de dire qu'ils ne sont rien.
Source : Rebellion
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