Il n’y aurait en Allemagne que quelque quatre millions d’adeptes de l’islam, dont la moitié avec la nationalité allemande. Mais ils savent occuper l’espace public, avec l’aide d’une police à la dhimmitude étonnamment avancée.
Il y a peu, deux membres du parti de défense des droits du citoyen Freiheit (Liberté) (1) ont décidé de se rendre à un prêche du salafiste Pierre Vogel (ancien boxeur professionnel reconverti à l’islamisme radical) à Cologne. Ils y trouvent une conséquente présence policière pour sécuriser la manifestation, et nos deux compères y font comme d’autres l’expérience du comportement surprenant de la police. Alors que devant eux une femme voilée accompagnée de ses enfants se faufile comme si de rien n’était entre un véhicule blindé et un canon à eau, nos deux amis se font arrêter : sans conteste possible un contrôle au faciès.
Témoignage
- Bonjour.
- Halte! Restez là. Puis-je voir vos papiers ?
- Bien sûr.
Plusieurs minutes passent, alors que cinq policiers scrutent les papiers et discutent avec animation. Deux autres nous gardent à l’œil pendant ce contrôle.
- À quel groupuscule appartenez vous ? D’où venez vous ?
- Nous voulons assister à la conférence de monsieur Vogel.
- Vous êtes de gauche, de droite ?
- Non, non, vous vous méprenez. Nous ne venons pas en tant que représentants d’un mouvement politique. Nous voulons juste nous informer.
- Bon! Montrez moi ça : qu’avez vous donc là sur vous ?
- La constitution.
- Pourquoi donc la constitution ?
- La question ne pourrait-elle pas plutôt être : pourquoi pas ?
- Je pense que vous savez parfaitement pourquoi on ne devrait pas brandir la constitution ici !
- Non. Pour quelle raison ?
- Vous savez bien où vous vous trouvez ici. Vous n’avez donc pas vu les images de Bonn (2) et de ce qui s’y est passé ? Lors de manifestations comme celle-ci, ils arrive souvent qu’eux s’en prennent à la police.
- Et vous ne trouvez pas inquiétant qu’ici, en Allemagne, on ne puisse plus ouvertement arborer la constitution ?
Une femme policier s’approche avec les papiers.
- Tout est en ordre. Vous pouvez continuer, mais faites moi disparaître cette constitution !
- Vous parlez sérieusement?
- Oui! Rangez moi ça!
Le même jour, une jeune femme fait une expérience tous aussi surprenante:
La police m’a interdit de me rendre à la manifestation salafiste, en me précisant que si j’avais porté une burqua, ils n’y auraient eu aucun souci. Visiblement, si l’on est femme, il faut aujourd’hui porter une burqua pour conserver le droit à la libre circulation en Allemagne!
Un autre témoin cite une manifestation salafiste au centre de Berlin, tombant le jour de la finale de la coupe de football
Il y avait une grande manifestation salafiste, une bonne centaine de policiers, et beaucoup de badauds qui souvent ne savent même pas ce qui se passe. Tout à coup apparurent une quarantaine de supporters de l’équipe de Borussia-Dortmund (appelée familièrement BVB) et qui braillaient « BVB!BVB! ». Un policier s’est alors avancé vers eux et leur a intimé le silence. Motif: les salafistes ne comprendraient pas ce qui est scandé et risqueraient de se sentir provoqués, pensant qu’il s’agisse là d’appels hostiles à l’islam…
Michael Stürzenberger, député au Land de Bavière, membre de Freiheit et journaliste indépendant témoigne
Le 9 mai je voulais me rendre en tant que journaliste à une manifestation de PRO-NRW(3) (opposants a construction d’une mosquée-cathédrale à Cologne) …[à la gare] il y avait déjà deux véhicules de police qui étaient à l’évidence là à cause de la manifestation à proximité de PRO. Je me suis approché de l’un des véhicules dans lequel il y avait plusieurs policier pour demander mon chemin. L’on m’a sèchement rétorqué: « nous ne le savons pas et si nous le savions, nous ne dirions pas ».
Puis, comme pour ponctuer la fin de la conversation, ils ont refermé la porte latérale leur véhicule. Je leur demandai encore si c’était là leur illustration de [célèbre slogan] « la police: ton ami, ton secours ». Pas de réponse.
Alors j’ai exhibé ma carte de presse, et là seulement ils ont daigné m’indiquer le chemin. C’est à peine croyable. Soit ces agents sont eux même de gauche et affichent leur engagement politique par leur comportement en service. Soit ils ont reçu des ordres de la part de la coalition rouge-verte de gauche qui tient le Ministère de l’intérieur. Ce sont là vraiment les prémices d’une dictature de la pensée de gauche!
En 2009 à Duisburg, les forces de l’ordre on fait décrocher un drapeau israélien de la fenêtre d’un appartement parce que dans la rue il y avait une manifestation d’excités pro-palestiniens qui lançaient des pierres. Une mesure qui est maintenant loin d’être un cas isolé. Aujourd’hui, les libertés individuelles se trouvent rapidement mises en veilleuse pour peu qu’il s’agisse d’éviter des « provocations », la constitution mise sous le manteau, l’habillement occidental et les chants des supporters de foot interdits. Tout se passe comme si les dirigeants du pays avaient décidé de se soumettre de manière préventive devant la violence potentielle des musulmans.
Source : NovoPress
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