« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

mercredi 11 avril 2012

Roger Holeindre - C'était des hommes...

C’était des hommes…

Depuis des siècles il y a eu des hommes, et des femmes qui ont laissé leur nom dans l’Histoire pour avoir consacré leur vie au service de leurs contemporains, allant jusqu’au sacrifice de ce qu’ils avaient de plus cher, leur vie même… Ils n’étaient pas des hommes parfaits : la perfection n’est pas de ce monde. Ils avaient leur travers, leur caractère. Mais à travers les évènements qui marquèrent le temps où ils vivaient, ils surent toujours entreprendre le bon combat. Celui qui, dans la vérité, défendait ce qui constitue l’essentiel de l’ordre naturel humain : la liberté…

Pour quelques-uns, leur nom a subsisté à l’oubli qu’engendre le temps qui passe. Homme ou femmes, leur nom et leur action demeurent dans les mémoires et… dans les livres d’histoire. Je ne citerai qu’un seul de ces noms, celui de Jeanne d’Arc, à qui la France a rendu tout récemment un solennel hommage.

Beaucoup plus nombreux sont ceux qui n’ont pas franchi l’épreuve du temps, soit en raison de la modicité de leur intervention, soit, le plus souvent, parce que celle-ci s’est heurtée à l’indifférence de leurs contemporains ou à la résistance de personnalités ou de factions subversives.

Roger Holeindre a eu le mérite, et le courage, de rassembler les témoignages de ceux qui, à sa connaissance, ont mené le bon combat durant la seconde moitié du XXe siècle, parmi lesquels, nombreux sont ceux qui, pour “garantir” leur témoignage, ont payé de leur vie.

Quel que soit leur lieu de naissance ou la couleur de leur peau, vivants ou morts, tous ont un lien avec l’Indochine et la guerre que la France a été contrainte à y mener. Parce que les combattants d’Indochine n’ont jamais eu l’appui réel de la Nation, parce que ceux qui vivaient sur cette terre que nous avions le devoir de protéger, ont été lâchement abandonnés, on comprend leur réaction et leur souci de retrouver au moins le respect de la Nation qu’ils ont servi avec fidélité jusqu’au bout. Roger Holeindre a écrit “C’était des hommes”… pour qu’il reste une trace de leur vie dont l’indéniable exemplarité ne peut être qu’utile dans le monde “déboussolé” où nous vivons. Lorsqu’il m’a demandé de préfacer son ouvrage, j’ai accepté de grand cœur. Je ne savais pas qu’il me citait en bonne place digne de l’exemplarité… je n’en suis toujours pas convaincu…

Je connais Roger Holeindre depuis près de soixante ans. Nous nous sommes rencontré en décembre 1951 à l’assemblée générale annuelle de l’Association des Anciens du CEFEO, dont j’étais président national par intérim depuis le mois de mars. Venant de rentrer en métropole, à la fin de son deuxième séjour en “Indo”. Il accompagnait un de nos plus extraordinaires aumôniers, le Père Jego… Roger était déjà connu chez les paras sous le surnom amical de “Popeye”. L’étincelle jaillit au cours de cette brève rencontre. Depuis, nous ne nous sommes plus quittés, ni de pensée, ni de cœur, même si cela n’était pas toujours évident. À tel point que très rapidement, on aurait pu dire de nous : Si l’on connait la pensée de l’un, on connaît la pensée de l’autre…

Pour tout ce qu’il rapporte dans son ouvrage des évènements de cette seconde moitié du XXe siècle, je dis : c’est vrai. J’approuve totalement sa conclusion. Ce qu’il faut réformer, c’est l’homme !… C’ÉTAIT DES HOMMES mérite d’être le livre de l’année.

Yves Gignac

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