François Brigneau, de son vrai nom Emmanuel Allot, est né le 30 avril 1919 à Concarneau, il est décédé dimanche près de Paris. C'est sous les pseudos Julien Guernec et surtout François Brigneau qu'il participa, toute sa vie durant, au combat nationaliste. Né dans une famille plutôt de gauche et anticléricale, la rumeur disait qu'il fut baptisé clandestinement contre la volonté de son père, il n'hésita pas, en juin 1944 à s'engager pour défendre l'Etat français.
Emprisonné pour son engagement politique il se retrouva fin 1944 à la prison de Fresne où il rencontra Robert Brasillach. Il restera toujours fidel à la mémoire de celui-ci. Il publiera plus tard un livre, Notre après-guerre, dans lequel il racontera cette période que beaucoup préféraient oublier.
Dans les années 50, François Brigneau deviendra journaliste. Il sera d'abord grand reporter dans la grande presse parisienne avant de devenir le polémiste redoutable de la presse nationaliste. Il travaillera ainsi, au cours des années 60, 70 et 80 successivement à Rivarol, à Minute, à Présent puis à National hebdo, journaux dans lesquels ses articles étaient souvent les plus cités. Son engagement lui valu de nombreux procès retentissants en raison des lois Pleven et Gayssot, notamment pour avoir comparé, dans National hebdo, Anne Sinclair, actuelle épouse de Dominique Strauss-Kahn, à une "pulpeuse charcutière casher" en 1988, alors que celle-ci avait copieusement insulté la mémoire de Jean-Pierre Stirbois, quelques jours seulement après la disparition tragique de celui-ci.
François Brigneau s'engagea aussi dans le combat politique. Il fut l'un des principaux responsables d'Ordre nouveau au début des années 70, puis du Parti des Forces nouvelles.
A partir de 1992 il publia une série de cahiers (Mes derniers cahiers) puis, petit à petit, il se retira discrètement de l'avant-scène politique et journalistique.
L¹inhumation aura lieu le vendredi 13 avril à 14h 15 au cimetière de Saint-Cloud. L'équipe de Bocage partage la peine de sa famille et de ses amis.
Roland Hélie
Note lue sur le site des Rivaroliens : un mot de lui nous est resté à jamais : alors que le regretté Serge de Beketch lui annonçait qu'il venait de découvrir, à la lecture du "Mémoire en défense" du Pr Faurisson, que ce dernier avait raison, François Brigneau lui avait répondu : "Bienvenue en enfer !"
Source : Synthèse National
Source : Synthèse National
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