« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

mercredi 25 mars 2015

Décomposition de "l'être" au centre du monde moderne


Ce qui fait toute la bassesse du système démocrate-progressiste, c’est sa propension à se penser vertueux par la simple utilisation de concepts regardés comme vertueux en soi, car jamais authentiquement questionnés. Il s’agit là d’une domination de la pensée « valorielle », qui prend source dans l’oubli de l’être, la cécité ontologique.

La « tolérance » si chérie par les Tchândâla arrivés au pouvoir n’est pas plus grande que dans un autre système. Elle s’applique simplement à un spectre différent.

Tout système ou organisme sur terre, qu’il soit humain ou non-humain, tend à se maintenir et à se reproduire – toute floraison en est la preuve essentielle – et donc par principe à exclure ce qui pourrait le mettre en péril.

Ainsi apparaît la barbarie de notre système actuel qui se pense sans rire comme le sommet de la civilisation alors qu’il n’en est que l’une des pires décompositions : sa « tolérance » n’est que l’argument de façade de son insatiable soif de puissance, de conservation et de normativité au travers d’une dé-normativité (ou déconstruction). Forces aveugles de 3ème fonction enclines par essence à toutes les démesures tant qu’elles ne sont pas mises en forme par l’imperium.

Nous sommes et resterons toujours prisonniers des idéologies tant que nous ne chercherons pas une resynchronisation avec la physis, que nous n’apprendrons pas à penser, comme nous y enjoignait Martin Heidegger.

La sagesse de la véritable pensée politique fut de tout temps de prendre en compte les puissances à l’œuvre dans la Nature – l’homme et la société humaine étant comptés parmi les vecteurs de ses déploiements – et de composer avec dans le champ du possible, et ce, dans le but de faire éclore les plus belles fleurs de la civilisation à travers un nouveau Cosmos, l’Ordre civilisationnel, qui n’est, à l’image de la Nature, jamais figé mais toujours en mouvement.

Mathieu

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