« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

vendredi 2 janvier 2015

A tombeau ouvert !


Tous les matins, je me réveille et je revis le même cauchemar :

Je suis dans un train piteux où les néons vacillent et les chaires s’entrechoquent, une odeur pestilentielle recouvre toutes les surfaces, les peaux et les âmes. Alors je grimpe, entre deux rames dans le but d’atteindre un air moins vicié, mais durant mon ascension, je distingue dans le lointain un ravin immense, sans fond, et le train dans lequel je suis, fonce, fonce, fonce … vers cette destiné.

Pris de panique, je redescends, criant et hurlant, mais aucun son ne sort de ma bouche. Le brouhaha des passagers est omniprésent, le vacarme des tôles est total. Alors je secoue mes prochains, espérant les voir réagir, mais rien n’y fait. Ils dansent, rient et festoient dans un bal que je comprends macabre. Et pendant que j’observe leurs facéties, le ravin devient de plus en plus proche et inévitable. Vite, il faut que je sorte de ce tombeau ! Je me précipite vers la porte de sortie, elle est bloquée ! Je deviens fou, je cherche à briser une vitre, la puanteur devient de plus en plus prégnante et quand j’arrive enfin à trouver une échappatoire, je me retourne. Les passagers me regardent d’un air vide ou moqueur, désespéré je les appels à me suivre, il faut sauter de ce train maintenant ! Mais leurs rires s’intensifient, la puanteur devient absolue, oppressante et c’est l’odeur d’un charnier que me renvoi l’image du ravin. Mais je ne peu pas sauter, les abandonner, je dois rester, essayer et convaincre ceux qui sont sauvables. Le train à une vitesse toujours plus terrifiante, avance. Il faut sauter, la chute sera douloureuse, peut être mortelle pour certain, mais moins folle que de rester dans cette marée de condamnés et je pense … combien de temps nous reste il ?

Tous les matins je me réveille et le train avance toujours plus loin !

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