« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

vendredi 14 mars 2014

Jean Phaure - Le cycle de l'humanité adamique (1973)

Schéma synthétique du Cycle de l'Humanité adamique
selon les traditions égyptienne, hindouiste, grecque
et biblique

Extrait de l'introduction 

Du point de vue de l'Esprit, on pourrait répartir les hommes de cette planète en deux grandes catégories :
  • Ceux qui conjuguent le verbe AVOIR; c'est le plus grand nombre.
  • Et ceux qui conjuguent en eux le verbe ÊTRE.
Ces derniers, peu nombreux et qui vivent souvent en marge des collectivités, sont les seuls à refléter un état antérieur de l'humanité où l'homme n'était pas encore projeté à l'extérieur de lui-même. Aujourd'hui la forme même de la société (y compris ce qu'elle a acquis de moins critiquable quant à l'élévation de son "niveau de vie") Pousse l'homme moderne à s'aliéner sans cesse pour l'acquisition de biens matériels dont souvent la jouissance lui est interdite faute de temps. Ce "loisir" dont l'accroissement quantitatif donne lieu à tant de revendications et de bulletins de victoire est lui-même insidieusement détruit par les formes mêmes de la survie dans les mégalopolis contemporaines; temps de transport, nuisances, pollutions, exiguïté des logements, pléthore de l'"Information", éloignement des lieux où la nature subsiste encore, - et surtout caractère passif et grégaire des divertissements procurés par les moyens audio-visuels, qui en arrivent à opérer un veritable "lavage de cerveaux"...

Où peut encore en ce vertige sensoriel prendre place la réflexion sur soi-même, indispensable pour retrouver périodiquement les motivations même de l'action ? la plupart de nos contemporains sont si bien conditionnés qu'ils ne savent même plus analyser les causes de leurs maux et que faute de savoir se "ressourcer" demandent à cette même activité multiforme un remède à leur angoisse et à leur aliénation. Ainsi tombent ils de plus en plus dans les pièges chatoyants de la Matière, de la Maya, qui leur prodigue de sensibles autant qu'illusoires satisfactions et aiguise sans fin leur inextinguible soif.

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