« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

jeudi 27 septembre 2012

Lyon - Trois Gudars en GAV pour avoir stické le siège du parti communiste

Ce mercredi après-midi, des étudiants d’extrême droite du GUD ont attaqué de belle manière la rentrée. Ils ont tenté de provoquer une bagarre à la fédération communiste du Rhône, dans le 3e arrondissement de Lyon, qu’ils ont couvert d’autocollants. Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.


Reformé à Lyon en septembre dernier à l’université Lyon 3, son fief historique, le Groupement Union Défense (GUD) a déjà fait parlé de lui pour des actions violentes. C’est pour cela que la direction départementale du PCF ne prend pas « l’agression » dont son siège a été l’objet à la légère, même s’il n’y a pas eu de coups distribués. 

Ce mercredi, vers les 16h30, cinq militants communistes étaient en réunion à leur siège départemental. Ils préparaient la fête de l’humanité du Rhône quand un groupe de sept personnes ont tenté un coup de force, en recouvrant d’abord la porte d’autocollants du GUD et de l’organisation sœur, les Jeunesses nationalistes. Parce qu’il entendait « gratter » derrière la porte, un des permanents de la fédération a ouvert et est tombé nez à nez avec les membres du GUD. Les cinq communistes sont alors, en groupe, intervenus, avec à leur tête Ingrid Merlinc, une militante de l’Ouest lyonnais qui a la particularité de travailler dans la sécurité. Elle décrit sept jeunes hommes habillés tout en noir. Quatre auraient eu selon elle le visage masqué par une capuche et une écharpe.

Elle raconte que sa présence a fait capoter l’"agression" : « Ils étaient venus pour casser du communiste mais comme je me suis mise en avant, ils n’ont pas osé frapper une femme. Ils disaient « une femme ça vaut rien » et provoquaient les hommes ».

Jusqu’à l’arrivée de la police, quelques échanges d’amabilités ont eu lieu. Les sept personnes se sont présentées comme des membres du GUD et des Jeunesses nationaliste et ont déclaré être étudiants en droit à l’université Lyon 3. D’après la militante communiste, le leader du groupe s’est présenté comme « nazi » en tendant le bras.

Trois militants en garde à vue

Au son des sirènes de la police, ils ont tous détalé. Sur le signalement des communistes, trois personnes ont été interpellées à quelques centaines de mètre du siège du PCF et ont été placées en garde à vue. Les communistes sont allés porter plainte. Contacté par Rue89Lyon, la Direction Départementale de la Sécurité Publique n’a, pour l’instant, pas précisé ce qui était retenu contre les trois militants d’extrême droite.

Quant au responsable des Jeunesses nationalistes et membres du GUD, Alexandre Gabriac, il dit ne pas avoir été mis au courant de cette action : « un militant m’a prévenu qu’il y avait trois militants du GUD en garde à vue, arrêtés devant la permanence du PCF. Mais je ne les connais pas personnellement. Je ne sais pas ce qui leur est reproché mais je les soutiens car, quoiqu’il arrive, on soutient toujours nos amis ».

La secrétaire fédérale du parti communiste, Danielle Lebail-Coquet explique que « ce n’est pas la première fois que [le local] se fait agresser ». Il y aurait déjà eu des autocollants collés et croix celtiques taguées.

Elle considère que ce cas-là est « plus grave » car c’est la première fois que les communistes retrouvent leurs agresseurs dans l’allée. Le PCF veut « se donner le temps de la réflexion » pour savoir quelle réponse politique donnée à cette « agression ».

Source : Rue89 (Désolé pour la source!)

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