« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

lundi 10 septembre 2012

3ème Voie fiers de ses skins

Il est souvent reproché à Troisième Voie, par ses opposants politiques ou par d’autres mouvements nationalistes, de compter de nombreux skinheads au sein de sa base militante.


Certains définissent même (souvent dans une tentative de dénigrement) Troisième Voie comme un « gang de skins » ou un mouvement composé essentiellement de skins. Le sous-entendu serait que ces skins agiraient comme des repoussoirs, et nous rendraient de facto infréquentables en décrédibilisant notre combat.

Dans cet article, le militant solidariste, adhérant à Troisième Voie et proche du mouvement skinhead que je suis, tentera de répondre une bonne fois pour toute à ces accusations incohérentes, typiques d’un état d’esprit bourgeois. Et si possible de tirer les choses au clair.

Il ne s’agit pas ici de refaire l’histoire des skinheads, tout le monde s’en est déjà chargé. Nos admirateurs antifascistes, toujours prompts à tenter de récupérer le moindre mouvement transgressif (logique purement capitaliste, soit dit en passant), ont inventé les redskins et les SHARP, sorte de skinheads fréquentables et aseptisés. Ces pinailleurs nous accuseraient même de dénaturer un mouvement qu’ils prétendraient garder « pur et original », comme dans les années 60 (ce qui ne manque pas d’humour de la part de gens qui font constamment la promotion du métissage et de la destruction de toute tradition).

Aujourd’hui, en 2012, un skinhead est quelqu’un qui porte les cheveux courts ou rasés, certains types de vêtements (bombers, rangers, Harrington ou Samba), et écoute un certain type de musique, la Oi ! Cette personne peut parfois militer dans un mouvement politique. Lorsque ledit mouvement est, entre autre, patriote ou nationaliste (comme l’est Troisième Voie) ce militant est immédiatement stigmatisé par les mass-médias. En fait, le mouvement skinhead est l’un des derniers milieux où le Français est encore chez lui, l’un des derniers milieux où l’amitié et l’honneur veulent encore dire quelque chose.

Autant le dire simplement : Être skin, c’est assumer son nationalisme. Un mouvement nationaliste doit donc assumer ses skins.


Nous ne cèderons pas aux pièges de la « fréquentabilité » et de la « présentabilité », qui semblent immobiliser nombre de mouvements qui, par ailleurs, pourraient être réellement anticonformistes, mais se retrouvent piégés par leurs propres contradictions. Nous ne tomberons pas dans le mépris de classe vis-à-vis de nos militants.

Un véritable révolutionnaire se moque des codes d’une société qu’il veut changer, et des règles d’un système qu’il veut détruire.

Qu’un mouvement basé sur le jeu électoral, comme le FN, souhaite soigner son image, rien de plus logique. Toutefois, nous avons vu des purges tout aussi impitoyables que fantaisistes priver ce parti de sa base militante de rue, cette même base qui avait grandement œuvré à l’efficacité et à l’autonomie dudit parti durant son émergence dans les années 80 : collages intensifs, tractages, services d’ordres… Dans un autre registre, citons le Bloc identitaire : ce groupe, dont nous nous différencions sur à peu près tout, entend incarner une nouvelle génération de jeunes militants. Leur arme serait la com’ et la constitution d’une culture alternative : la « contre-culture » définie par Philippe Vardon dans son livre du même nom. En matière de contre-culture, les identitaires réussissent sur certains points mais échouent sur d’autres. Leur goût des cultures « underground » comme le Hardcore (musique des prolos blancs américains, issue du punk), revendiquer une fierté locale et cultiver un sens esthétique de l’action ne sont pas pour nous déplaire. En revanche, tendre à une volonté de normalisation bourgeoise au niveau vestimentaire constitue à nos yeux une contradiction avec l’ambition contre-culturelle, tout comme la victimisation sécuritaire instillée par des expressions comme « racisme anti-blanc ».

Nous avançons à visage découvert.

Car nous ne méprisons pas les travailleurs au point de les prendre pour plus naïfs qu’ils ne le sont. Nous leur ferons plutôt confiance pour nous juger d’après nos actes plutôt que d’après nos tronches.

Parce que nous sommes fiers, en tant que révolutionnaires, de nous démarquer explicitement du modèle de société dominante, que nous souhaitons détruire, et du culte de l’hypocrisie, du conformisme et du mensonge. Ainsi, nous vivons notre combat au quotidien.

Un skinhead n’a pas besoin de se couvrir de patchs et de bibelots divers pour être subversif. Assumer un look prolétaire est déjà un refus de la dictature des bobos, du culte du « swag & soin », dernière diarrhée esthétique chiée par un système qui étale sa superficialité. Nous revendiquons donc fièrement cette esthétique de la rue et de la communauté : socialisme spontané, fierté d’appartenir au monde du travail et au petit peuple. Selon cette définition, nous sommes ouvertement populistes.

Bien sûr, le look n’étant rien sans l’action, nous ne considérons comme légitimes chez nous que les skinheads qui se bougent : agir et militer sur le terrain, voilà qui cloue le bec à toute critique. Nos camarades rasés qui tractent, collent et se déplacent en manifs, valent chacun une centaine de ces vieux droitards conservés dans leur formol, certes « respectables » grâce à leurs costards mités et leur culture littéraire, mais totalement dépassés par l’avenir et par la réalité sociale du nationalisme.

Car l’avenir, c’est nous.

Dans un Occident en plein déclin, où l’abondance factice masque à peine la fin de règne, où les fractures sociales, culturelles et économiques sont tellement énormes qu’elles n’aboutiront logiquement qu’à des guerres civiles, à des révolutions et en tout cas, à la disparition de la société actuelle ; il serait stupide de se conformer, même pour faire semblant, aux codes de cette même société.

À ceux qui nous reprocheraient de « faire peur » aux gens qui, par ailleurs, pourraient avoir de l’intérêt pour nos idées, nous répondrons que :

-Troisième Voie n’étant pas un mouvement électoraliste, nous ne comptons pas, effectivement, trouver une quelquonque grâce aux yeux de la plupart des électeurs du nain américanophile ou du présiflan mondialiste. De plus, ce serait ignorer les 40% de français n’ayant tout simplement pas voté, par dégoût du système, ni ceux qui se seront trompés de bulletin.

-L’adhésion des tièdes ne nous intéresse pas. Nous avons un projet de société. Nous voulons déclencher (directement ou indirectement) une révolution, et nous militons quotidiennement. Que ferions-nous, dans cette optique, de gens qui seraient effrayés par la gueule patibulaire de certains de nos militants ou par des choses aussi superficielles que des tatouages ou des vêtements. Où seront les gens qui s’arrêtent à de telles considérations, le jour où nous devrons affronter directement, dans la rue, les attaques physiques des milices contre-révolutionnaires que sont les antifas, la répression policière, etc…


-Nous nous adressons aux forces vives du peuple : ces travailleurs qui, toutes classes confondues, ont compris qu’ils n’avaient plus rien à attendre du système actuel et souhaitent se donner les moyens concrets de retrouver la liberté, à travers du syndicalisme-révolutionnaire et des Bases autonomes durables. Certes, nous faisons nous-mêmes le ménage dans nos rangs, contre les parasites, les contre-productifs, les poseurs, mais c’est le lot quotidien de toute organisation politique.

Mais contrairement à nombre de groupuscules qui se targuent d’être révolutionnaires mais n’existent pas, faute de militants, nous répondrons qu’il faut mieux former qu’exclure, structurer qu’aseptiser. C’est ainsi que Troisième Voie, depuis un an, travaille à consolider sa base militante. Parce qu’œuvrer à la révolution des travailleurs et à la renaissance de la France est un projet sérieux sur le long terme, il serait vain de faire du « bougisme », sans auparavant procurer à ceux qui nous rejoignent les outils politiques et idéologiques qui les armeront quotidiennement et leurs donneront une raison d’agir de manière durable et cohérente. Nous ne serons pas l’un de ces énièmes mouvements nationalistes agissant de manière anarchique et déstructurée, assimilant le militantisme à un bras d’honneur désabusé. Bref, nous ne deviendrons pas l’équivalent des gauchistes vis à vis du communisme, ni des « punks de droite ».

Nous ne renierons jamais nos camarades, ceux qui sont là à chaque action, marchant dans les pas des sans-culottes de 1793, qui, à l’époque, étaient eux aussi décriés par les parasites poudrés comme des « brutes épaisses » et des « bas-du-front ». Comme les chouans le seront par la propagande bourgeoise, comme les canuts, les communards… « Les rasés et les tatoués » sont une fierté de notre mouvement. Car lorsque le moment sera venu, selon l’expression consacrée de Lénine, de « l’éternel retour du concret », ils seront là, fidèles au poste.

Guillaume Lenormand

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