« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

vendredi 13 avril 2012

Combien de soldats dormants pour chaque clown sous les verrous ?



Combien de soldats dormants pour chaque clown sous les verrous ?

Tous les jours la presse nous distille des informations sur la suite donnée au fameux coup de filet dans les milieux islamistes, et plus particulièrement chez les membres du groupuscule Forsane Alizza. Ils auraient voulu s’attaquer, en vrac et dans le désordre, à la ligue de défense juive, au journal libération ou encore au bloc identitaire.

Mais personne n’est dupe, ce sont des charlots qui ont été interpellés. Depuis plusieurs mois ils multipliaient les déclarations fracassantes et stupides sur internet, comme l’annonce du recrutement de soldats ou la menace d’une réponse armée contre les cas d’islamophobie. Et ils ne se seraient pas doutés qu’après de telles déclarations leurs communications étaient sur écoute.

Malgré la meilleure volonté du monde, force nous est de constater que la seule réalité de menace de la part de gens si peu précautionneux, ou si peu au fait des pratiques du renseignement, était virtuelle.

Campagne présidentielle oblige, cette agitation médiatique ne sert au final qu’à redorer l’image sérieusement écornée du président sortant.

Pourtant les sources d’inquiétudes sont bel et bien là. Il en existe au moins deux sortes :

Tout d’abord la banalisation d’un prosélytisme musulman extrême de la part de personnages publics considérés comme des exemples de bons citoyens, au moins jusqu’à leur dérapage. Trois exemples simples, et par ordre chronologique, pour illustrer ce propos.

Amar Lasfar, en premier lieu, recteur de la mosquée de Lille Sud, président du Conseil régional du culte musulman, président du conseil d’administration de l’association Averroès qui gère le lycée du même nom, etc. En 1999, il déclarait : « Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté ». On ne saurait être plus clair.

Notre deuxième exemple se situe lui aussi dans le Nord, à Roubaix pour être précis. Cette fois-ci l’auteur s’appelle Rachid Gacem. Il est à l’époque des faits trésorier de l'association de la mosquée Abou Bakr. Lors d’une émission diffusée sur France 4, il soutien le plus simplement du monde le recours à la lapidation comme une application normale de la charia, ainsi que son souhait de voir cette dernière (la charia) s’appliquer en France dés que celle-ci deviendra musulmane. Notons pour la petite histoire que s’il a démissionné de ses fonctions en 2010, à la suite de la diffusion du reportage et du scandale qui s’en suivit, il s’est retrouvé nommé en 2011 Grand Electeur pour les élections sénatoriales par les socialistes et apparentés ! [VOIR ICI]

Le dernier, mais non des moindres, a un CV impressionnant : Il s’agit de Mustafa Cerić, Grand Mufti de Bosnie-Herzégovine, lauréat en 2003 du prix Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix institué par l’UNESCO, membre du comité exécutif du European Council of Religious Leaders, affilié à la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, etc. Inutile de préciser qu’il est présenté partout et à tous comme un homme de paix, de tolérance et d’ouverture. Et pourtant ce n’est nul autre que lui qui déclarait en 2010 que l’islam devait « conquérir le monde via le mouvement halal » [VOIR ICI]

Nous le voyons, la frontière entre Islam modéré et Islam radical est ténue, pour ne pas dire inexistante, et beaucoup de chefs spirituels musulmans sont passés maîtres dans l’art de surfer sur les sous-entendus et les déclarations équivoques.

La seconde sorte d’inquiétude vient de l’inconnu. Car pour quelques clowns arrêtés par les services de renseignement et la police, combien de soldats dormants attendent un signal, bien planqués dans nos banlieues. Car les terroristes en puissance ne le crient pas sur les toits, ils ne passent pas de coups de fil intempestifs, ne se font pas remarquer par les forces de l’ordre ou la justice. Ils sont parfaitement fondus dans la société et passent dans leur entourage pour des hommes modérés et parfaitement intégrés.

Pour conclure, s’il est évident qu’après le péril rouge de la guerre froide et le péril jaune économique, nous devons faire face à un péril vert particulièrement virulent, encore faudra-t-il se donner les moyens de le traquer véritablement et de le combattre par tous les moyens.

Source : Vlaams Huis

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