« L'expression la plus simple du nationalisme est la défense de la Terre et du Sang.
Quel homme digne de ce nom ne défendrait pas sa famille ni son habitat ?
Alors le nationalisme étend cette vision de la famille à son peuple et celui de son habitat à sa nation ! »

dimanche 8 avril 2012

Breiz Atao parle des Jeunesses Nationalistes



BREIZATAO – PENNADSTUR (01/04/2012) Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur l’émergence récente d’un mouvement politique tout à fait intéressant outre-Couesnon. Ce mouvement se prénomme Jeunesses Nationalistes et se trouve lié organiquement à l’Œuvre Française, groupe historique arborant la croix celtique.


Contrairement à d’autres mouvements français se caractérisant par l’opportunisme politique, les Jeunesses Nationalistes possèdent une doctrine claire, cohérente, solidement charpentée. Elle est en tous points étrangère aux discours électoraux des différents groupes dits de “droite” français. On serait en droit d’y voir un néo-fascisme reprenant l’héritage maurassien, ne mégottant pas pour flatter les origines “celtiques” de la France. Ce qui nous change des “Antillais, Français avant les Savoyards” chers à Marine Le Pen.


La position de BREIZ ATAO, faite d’intransigeance, a toujours été cependant de conserver un abord courtois envers les groupes politiques buvant entièrement ou en partie aux sources de la révolution conservatrice européenne. Cette rigueur et cette souplesse nous ont poussés, par un heureux hasard, à rencontrer Yvan Benedetti, Corse, nouveau président de l’Œuvre Française et parrain des Jeunesses Nationalistes. Sous son impulsion, c’est à une refondation très dynamique que l’on assiste depuis peu.


La fortune a voulu que ce soit un 31 mars, anniversaire de l’expulsion des juifs d’Espagne par la très noble Isabelle la Catholique que nous rencontrâmes le camarade Benedetti. Pour l’occasion un de nos amis de Toulouse était présent et nous devons bien avouer que nous avons vite sympathisé, aux frais certes d’une petite communauté que nos Ducs avaient déjà en leur temps pointé du doigt et même franchement étrillé. Le contexte s’y prêtait bien au demeurant puisqu’une rixe intersémitique avait animée auparavant l’actualité française et que titraient ironiquement des libelles anonymes : “Bar Mitzvah tragique à Toulouse : 4 morts“.


À cette occasion, nous avons pu jauger l’allant révolutionnaire de ces jeunes. Nous avons relevé une très franche distanciation vis-à-vis du jacobinisme cocardier d’un Louis Alliot, qualifié ici et là “d’Enrico Macias de Perpignan”, élément dirigeant du FN aux vaporeuses origines juives et non moins amant de Marine Le Pen, définitivement passée sur la rive gauche du Jourdain. Yvan Benedetti s’en désole en toute franchise, voyant dans le refus du régionalisme tout à la fois une hérésie idéologique et une erreur politique vis-à-vis des Européens de France.


Dès lors que nous convenions sans ambage qu’il était grand temps de mettre un terme à la république comme à ses souteneurs cosmopolites, peu de choses nous opposait, si ce n’est bien sûr notre séparatisme national. Mais ce n’était pas là l’objet du débat et Yvan Benedetti ne tenait pas à manifester d’hostilité de principe sur la question, se bornant à faire savoir les positions traditionnelles du nationalisme français sur le sujet. L’ambiance était au demeurant excellente, un jeune abbé breton présent appelant très calmement à la révolution et à la croisade, ce qui nous changeait de l’eau de vaisselle socialiste de la Conférence des Évêques de France.

Notre point de vue ne peut ne pas considérer une réalité immédiate : contrairement aux années antérieures à 1970, le peuple breton n’affronte plus un bloc national homogène opposé. Nous ne sommes plus dans le cadre d’un affrontement similaire à celui de l’IRA, c’est à dire à un conflit entre deux groupes nationaux distincts. C’est à un régime politique étranger, ruinant activement la souche française comme la souche bretonne, que nous faisons face. La colonisation de peuplement aidant, les cartes s’en trouvent totalement redistribuées et les catégories politiques d’hier, totalement invalidées. Si la question nationale bretonne est posée, force est de constater que nous n’affrontons plus guère un impérialisme européen, l’impérialisme français au sens gaulois, mais bien une machine dégénérée, corrompue, dont les commandes sont désormais aux mains de cliques coalisées contre les Européens de l’hexagone, Bretons inclus. Cela ouvre naturellement des solidarités nouvelles, conjoncturelles ou permanentes car les Gaulois sont désormais également colonisés chez eux.

Il s’agit donc ici de s’accorder sur des constats, à désigner plus clairement l’ennemi. De ce côté là, il semble qu’il y ait du nouveau en France. 

Source :  Breiz Atao

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